Après les spectacles de cirque circus remix, solo manifeste, présenté par Espaces Pluriels en 2018, De nos jours [Notes on the Circus], et Le Vide, Maroussia Diaz Verbèke collabore avec des compagnies internationales. Elle circographie FIQ ! (Réveille-toi !), le nouveau spectacle du Groupe Acrobatique de Tanger en 2020, et 23 Fragments de ces derniers jours. Ce dernier spectacle, né d’une rencontre entre Maroussia Diaz Verbèke et les artistes du collectif brésilien Instrumento de Ver (littéralement « appareil pour voir ») lors d’une invitation en 2019 du collectif à la circographe, verra le jour au printemps 2022. Les disciplines telles que le fakirisme (sur bouts de verre), l’acrobatie au sol et parfois sur papier bulle, la marche en équilibre sur des chaussures à talons sur des bouteilles en verre sur des tabourets, ou sur des ampoules allumées, des bougies chauffe-plat, ou sur tout ce qu’il est possible de prendre comme appui inspirent ce spectacle, et constituent une première énumération en forme de cri d’amour désespéré pour les objets, entre ras-le-bol-des-humains et bon-maintenant-que- nous-avons-fait-tous-ces-objets-occupons-nous-en-poétiquement- non- ? Les répétitions ont commencé par lister comme points de départ des hypothèses pour un monde en pièce. Construire un spectacle, donc, pièce par pièce, fragments par fragments, depuis un pays qui traite littéralement avec la destruction. Essayer de comprendre, puisqu’il n’est donné de transformer que ce que nous comprenons. Marcher sur la douleur en forme de bouts de verre. Chercher le bouton du futur, car c’est à lui (pourtant) d’allumer la lumière. Ramasser les débris du présent (et en utiliser le son pour la séquence suivante).
Bilingue brésilien / français

Après les spectacles de cirque circus remix, solo manifeste, présenté par Espaces Pluriels en 2018, De nos jours [Notes on the Circus], et Le Vide, Maroussia Diaz Verbèke collabore avec des compagnies internationales. Elle circographie FIQ ! (Réveille-toi !), le nouveau spectacle du Groupe Acrobatique de Tanger en 2020, et 23 Fragments de ces derniers jours. Ce dernier spectacle, né d’une rencontre entre Maroussia Diaz Verbèke et les artistes du collectif brésilien Instrumento de Ver (littéralement « appareil pour voir ») lors d’une invitation en 2019 du collectif à la circographe, verra le jour au printemps 2022. Les disciplines telles que le fakirisme (sur bouts de verre), l’acrobatie au sol et parfois sur papier bulle, la marche en équilibre sur des chaussures à talons sur des bouteilles en verre sur des tabourets, ou sur des ampoules allumées, des bougies chauffe-plat, ou sur tout ce qu’il est possible de prendre comme appui inspirent ce spectacle, et constituent une première énumération en forme de cri d’amour désespéré pour les objets, entre ras-le-bol-des-humains et bon-maintenant-que- nous-avons-fait-tous-ces-objets-occupons-nous-en-poétiquement- non- ? Les répétitions ont commencé par lister comme points de départ des hypothèses pour un monde en pièce. Construire un spectacle, donc, pièce par pièce, fragments par fragments, depuis un pays qui traite littéralement avec la destruction. Essayer de comprendre, puisqu’il n’est donné de transformer que ce que nous comprenons. Marcher sur la douleur en forme de bouts de verre. Chercher le bouton du futur, car c’est à lui (pourtant) d’allumer la lumière. Ramasser les débris du présent (et en utiliser le son pour la séquence suivante).