Anne Conti porte à la scène le poème fulgurant de Jean-Pierre Siméon Stabat Mater Furiosa. Animée d’une détermination sans faille, la voix de la comédienne s’élève dans une lumière très douce pour dire son refus de la violence et de la barbarie, sa prière à la vie. Elle incarne à la fois toutes les femmes, mères, soeurs ou filles, traversées par le malheur de la guerre. Sa voix joue sur tous les registres, du murmure au chant, avec une parfaite sobriété, une maîtrise remarquable de la nuance et du ton juste. Rémy Chatton et Vincent Le Noan font résonner dans un espace scénique habillé par la lumière, les vibrations et la pulsation de la musique. Violoncelle, guitare électrique, percussions ou bribes de témoignages enregistrés accompagnent ce long poème de souffles, de distorsions, de rythmes. La langue de Jean-Pierre Siméon, fleuve en crue sans ponctuation, charrie l’espoir en même temps que la douleur. Elle met en valeur les petites choses qui nous touchent et parle de la fragilité des gens, de la beauté que peuvent revêtir la faiblesse et les doutes. Le regard clair et direct d’Anne Conti, sa voix affirmée aux infinies modulations, transmettent aux spectateurs une force inattendue, nécessaire pour se dresser « devant la barbarie, devant l’homme de guerre qui, là-bas, ravage, brûle, dévaste, mais aussi tue par sa froideur, à nos portes. » Anne Conti
Tarif B
Théâtre Saragosse
Durée 1H00
Texte Jean-Pierre Siméon éditions Les solitaires intempestifs Conception Anne Conti Mise en scène Anne Conti et Patricia Pekmezian Direction d’acteur Patricia Pekmezian Avec Anne Conti, Rémy Chatton (cordes), Vincent Le Noan (percussions) Univers sonore Rémy Chatton Création musique Rémy Chatton et Vincent Le Noan Création lumière Stéphane Zuliani Création costumes Catherine Lefebvre Régie générale et lumière Franck Titecat Régie son Moon Le Noan Administration Ariane Braun
Anne Conti porte à la scène le poème fulgurant de Jean-Pierre Siméon Stabat Mater Furiosa. Animée d’une détermination sans faille, la voix de la comédienne s’élève dans une lumière très douce pour dire son refus de la violence et de la barbarie, sa prière à la vie. Elle incarne à la fois toutes les femmes, mères, soeurs ou filles, traversées par le malheur de la guerre. Sa voix joue sur tous les registres, du murmure au chant, avec une parfaite sobriété, une maîtrise remarquable de la nuance et du ton juste. Rémy Chatton et Vincent Le Noan font résonner dans un espace scénique habillé par la lumière, les vibrations et la pulsation de la musique. Violoncelle, guitare électrique, percussions ou bribes de témoignages enregistrés accompagnent ce long poème de souffles, de distorsions, de rythmes. La langue de Jean-Pierre Siméon, fleuve en crue sans ponctuation, charrie l’espoir en même temps que la douleur. Elle met en valeur les petites choses qui nous touchent et parle de la fragilité des gens, de la beauté que peuvent revêtir la faiblesse et les doutes. Le regard clair et direct d’Anne Conti, sa voix affirmée aux infinies modulations, transmettent aux spectateurs une force inattendue, nécessaire pour se dresser « devant la barbarie, devant l’homme de guerre qui, là-bas, ravage, brûle, dévaste, mais aussi tue par sa froideur, à nos portes. » Anne Conti