JEU 19 & VEN 20 MARS 20H30
En partenariat avec le festival CulturAmerica
Le comédien et metteur en scène Arnaud Troalic fait coexister sur le plateau
deux pièces de Rodrigo Garcia, Borges et Goya, organisant une collision libre et
inventive entre deux univers et deux langues, le français et l’espagnol.
Les personnages, deux anti-héros, perdants engagés dans une quête délirante,
déversent leur rage dans un monologue au vitriol d’une poésie corrosive et cinglante.
Le premier se rappelle ses dix-sept ans en Argentine et sa « traque »
acharnée de l’écrivain Borges à qui il voue une admiration paralysante et désespérée.
L’autre rêve d’embarquer ses deux fils pour une virée en taxi avec whisky
et cocaïne, de fracturer une fenêtre du musée du Prado pour aller y contempler
les « Peintures Noires » de Goya. Sur un carré de gazon, une vieille voiture des
années 70 et un canapé élimé se découpent sur un fond gris, mur carrelé ou
assemblage de matelas, sur lequel se projettent surtitrages et vidéos. Au fil de la
pièce les comédiens font voler en éclats la limite entre les deux scènes dans un
débordement d’énergie libérateur, un jeu d’acteur très physique qui soutient à
merveille ce texte incandescent et sans concession. Les textes de Rodrigo Garcia,
auteur né à Buenos A ires en 1964, provoquent chez le spectateur de théâtre un
sursaut face à l’anéantissement de la pensée et au diktat du consumérisme.
« Réjouissons-nous quand un artiste nous invite à une fête
que nous jugeons immorale, excessive, dangereuse. Car ce qui
est immoral et exagéré, c’est peut-être ça la vraie vie ; et la
prudence une lente façon de mourir. » RODRIGO GARCIA.
Théâtre Saragosse
Durée 1H05
Mise en scène Arnaud Troalic / Avec Julien Flament et Arnaud Troalic / Conseil scénographique Raphaëlle Latini, Pascale Mandonnet / Collaboration artistique Anne-Sophie Pauchet / Dramaturgie Florence Gamblin / Création vidéo Vincent Bosc / Création lumière Philippe Ferbourg / Réalisation bande son Etienne Cuppens (musique Electrelane) / Régie Générale et programmation médias (isadora) Grégoire Lerat / Construction et réalisation Joël Cornet, Evelyne Villaime / Coproducteur Akté, DSN - Dieppe Scène Nationale, le Volcan - Scène Nationale, Le Havre. La Compagnie Akté est conventionnée par la DRAC Haute-Normandie, la Région Haute-Normandie, la Ville du Havre et reçoit le soutien financier de l’Odia Normandie et du Conseil Général de Seine-Maritime.
En partenariat avec le festival CulturAmerica
Le comédien et metteur en scène Arnaud Troalic fait coexister sur le plateau
deux pièces de Rodrigo Garcia, Borges et Goya, organisant une collision libre et
inventive entre deux univers et deux langues, le français et l’espagnol.
Les personnages, deux anti-héros, perdants engagés dans une quête délirante,
déversent leur rage dans un monologue au vitriol d’une poésie corrosive et cinglante.
Le premier se rappelle ses dix-sept ans en Argentine et sa « traque »
acharnée de l’écrivain Borges à qui il voue une admiration paralysante et désespérée.
L’autre rêve d’embarquer ses deux fils pour une virée en taxi avec whisky
et cocaïne, de fracturer une fenêtre du musée du Prado pour aller y contempler
les « Peintures Noires » de Goya. Sur un carré de gazon, une vieille voiture des
années 70 et un canapé élimé se découpent sur un fond gris, mur carrelé ou
assemblage de matelas, sur lequel se projettent surtitrages et vidéos. Au fil de la
pièce les comédiens font voler en éclats la limite entre les deux scènes dans un
débordement d’énergie libérateur, un jeu d’acteur très physique qui soutient à
merveille ce texte incandescent et sans concession. Les textes de Rodrigo Garcia,
auteur né à Buenos A ires en 1964, provoquent chez le spectateur de théâtre un
sursaut face à l’anéantissement de la pensée et au diktat du consumérisme.
« Réjouissons-nous quand un artiste nous invite à une fête
que nous jugeons immorale, excessive, dangereuse. Car ce qui
est immoral et exagéré, c’est peut-être ça la vraie vie ; et la
prudence une lente façon de mourir. » RODRIGO GARCIA.