Marco da Silva Ferreira, ancien interprète de Hofesh Shechter, fait partie des artistes en plein essor dans le paysage chorégraphique portugais. Inspiré par la culture urbaine, il ouvre une large réflexion sur les procédés d’héritage, de mémoire, de codes, d’apprentissage et de transmission de la danse. Dans la droite lignée de son précédent spectacle Hu(r)mano (2014), très repéré à sa création, Marco da Silva Ferreira risque une nouvelle pièce, Brother, aux accents de transe tribale. Il prolonge ainsi son travail sur les cultures urbaines à travers un prisme plus historique, lié aux origines africaines de ces danses. Les références chorégraphiques (le Kuduro, le Pantsula, le Voguing) sont plus souterraines et font émerger des ponts entre le temps présent et le passé. Grâce à un mimétisme constant, les sept interprètes développent un vocabulaire non-verbal qui se régénère et se transforme chez chacun, en tension entre le « moi humain » et le « nous urbain ». La tentative d’un effort commun, un sentiment d’appartenance, l’écho d’une force extérieure et, par ailleurs, une certaine fragilité dominent cette forme d’appropriation sauvage. Les puissantes silhouettes qui se découpent fondent leur ancrage dans une énergie dense et créent une masse organique insolite qui impressionne et exalte à la fois.

Marco da Silva Ferreira, ancien interprète de Hofesh Shechter, fait partie des artistes en plein essor dans le paysage chorégraphique portugais. Inspiré par la culture urbaine, il ouvre une large réflexion sur les procédés d’héritage, de mémoire, de codes, d’apprentissage et de transmission de la danse. Dans la droite lignée de son précédent spectacle Hu(r)mano (2014), très repéré à sa création, Marco da Silva Ferreira risque une nouvelle pièce, Brother, aux accents de transe tribale. Il prolonge ainsi son travail sur les cultures urbaines à travers un prisme plus historique, lié aux origines africaines de ces danses. Les références chorégraphiques (le Kuduro, le Pantsula, le Voguing) sont plus souterraines et font émerger des ponts entre le temps présent et le passé. Grâce à un mimétisme constant, les sept interprètes développent un vocabulaire non-verbal qui se régénère et se transforme chez chacun, en tension entre le « moi humain » et le « nous urbain ». La tentative d’un effort commun, un sentiment d’appartenance, l’écho d’une force extérieure et, par ailleurs, une certaine fragilité dominent cette forme d’appropriation sauvage. Les puissantes silhouettes qui se découpent fondent leur ancrage dans une énergie dense et créent une masse organique insolite qui impressionne et exalte à la fois.