Christian Bourigault présentera la projection du film de Jean Eustache « La maman et la putain » au cinéma Le Méliès à Pau. Cette projection sera suivie d’une rencontre avec le chorégraphe.
Christian Bourigault
Ancien danseur de Dominique Bagouet, le chorégraphe Christian Bourigault est en résidence de création au Théâtre Saragosse du 31 janvier au 10 février pour sa dernière pièce Les grands soirs : création les jeudi 10 et vendredi 11 février à 21h.
Pour ce spectacle qui interroge la place des utopies dans notre société, Chistian Bourigault s’inspire des années 60-70, période caractérisée par un fort désir de transformation. A travers la danse, la musique et le travail sur la vidéo et la lumière, la pièce tente de restituer l’engagment radical et l’esprit de liberté qui combattent la résignation à la bêtise.
Pour Christian Bourigault, le film de Jean Eustache La maman et la putain raconte d’une manière remarquablement juste cette période d’effervescence et de liberté. Il met en évidence la place du désir dans les relations amoureuses, faisant ainsi écho aux propres interrogations du chorégraphe à l’époque de la sortie du film dans les salles.
L’admiration du chorégraphe pour le cinéaste transparaît dans cette création au point que certaines séquences du spectacle sonnent comme un hommage au film de Jean Eustache.
La maman et la putain (1973)
Réalisation : Jean Eustache. Avec : Jean-Pierre Léaud, Bernadette Laffont
Durée 3h30.
Alexandre , un jeune oisif, passe ses journées à lire et à discourir dans les cafés de Saint-Germain-des Prés. Le soir, il retrouve Marie, une femme plus âgée que lui. Sa rencontre avec une infirmière un peu paumée va transformer la vie amoureuse d’Alexandre : il ramène la jeune femme chez Marie et une vie à trois s’organise.
L’auteur, laisse le spectateur découvrir les relations qui s’instaurent, et lui donne le temps, à travers de longs plans séquences, de suivre ce trio improbable, de le regarder vivre et s’exprimer. Jean Eustache peint des êtres désespérés, enfermés dans un univers hermétiquement clos, savourant leur désespoir avec une sorte de raffinement.
Ce film qui a obtenu le prix spécial du jury à Cannes en 1973 reste l’une des œuvres marquantes du réalisateur et du cinéma français.
Christian Bourigault présentera la projection du film de Jean Eustache « La maman et la putain » au cinéma Le Méliès à Pau. Cette projection sera suivie d’une rencontre avec le chorégraphe.
Christian Bourigault
Ancien danseur de Dominique Bagouet, le chorégraphe Christian Bourigault est en résidence de création au Théâtre Saragosse du 31 janvier au 10 février pour sa dernière pièce Les grands soirs : création les jeudi 10 et vendredi 11 février à 21h.
Pour ce spectacle qui interroge la place des utopies dans notre société, Chistian Bourigault s’inspire des années 60-70, période caractérisée par un fort désir de transformation. A travers la danse, la musique et le travail sur la vidéo et la lumière, la pièce tente de restituer l’engagment radical et l’esprit de liberté qui combattent la résignation à la bêtise.
Pour Christian Bourigault, le film de Jean Eustache La maman et la putain raconte d’une manière remarquablement juste cette période d’effervescence et de liberté. Il met en évidence la place du désir dans les relations amoureuses, faisant ainsi écho aux propres interrogations du chorégraphe à l’époque de la sortie du film dans les salles.
L’admiration du chorégraphe pour le cinéaste transparaît dans cette création au point que certaines séquences du spectacle sonnent comme un hommage au film de Jean Eustache.
La maman et la putain (1973)
Réalisation : Jean Eustache. Avec : Jean-Pierre Léaud, Bernadette Laffont
Durée 3h30.
Alexandre , un jeune oisif, passe ses journées à lire et à discourir dans les cafés de Saint-Germain-des Prés. Le soir, il retrouve Marie, une femme plus âgée que lui. Sa rencontre avec une infirmière un peu paumée va transformer la vie amoureuse d’Alexandre : il ramène la jeune femme chez Marie et une vie à trois s’organise.
L’auteur, laisse le spectateur découvrir les relations qui s’instaurent, et lui donne le temps, à travers de longs plans séquences, de suivre ce trio improbable, de le regarder vivre et s’exprimer. Jean Eustache peint des êtres désespérés, enfermés dans un univers hermétiquement clos, savourant leur désespoir avec une sorte de raffinement.
Ce film qui a obtenu le prix spécial du jury à Cannes en 1973 reste l’une des œuvres marquantes du réalisateur et du cinéma français.