Avec Чёрное солнце. Black sun, le chorégraphe russe Mitia Fedotenko réitère le croisement entre danse, littérature et musique, en portant à la scène le brûlant et vertigineux Phèdre de la poétesse Marina Tsvetaeva. Évoluant en quatre tableaux successifs, la danse se distingue par une inventivité foisonnante, dominée par la figure d’une chute glissée au sol, symbole du déchirement émotionnel.
jeu 30 mai 20h30
Théâtre Saragosse
Avec Чёрное солнце. Black sun, le chorégraphe russe Mitia Fedotenko réitère le croisement entre danse, littérature et musique, en portant à la scène le brûlant et vertigineux Phèdre de la poétesse Marina Tsvetaeva. Évoluant en quatre tableaux successifs, la danse se distingue par une inventivité foisonnante, dominée par la figure d’une chute glissée au sol, symbole du déchirement émotionnel. Dans un registre ouvertement dramatique et très russe, la pièce révèle une musicalité dense et accidentée, soutenue par la musique live de DJ Jonah. Elle se déroule comme dans une arène, au centre d’un espace de jeu figuré par un grand tapis blanc, où les entrées et sorties se font à vue, où le bruit des déplacements et les paroles sont captés par des micros ajustés aux arbres dénudés qui encadrent la scène. Les quatre danseurs – dont le chorégraphe – appuient, soulignent, pèsent, dans une volonté jamais démentie de donner à ressentir. Sur le texte russe, traduit par moment en lituanien, en français ou en anglais, la danse est tour à tour sensuelle et énergique, faite d’équilibres et de chutes pour répondre au vertige permanent que cherchait Marina Tsvetaeva dans sa vie, ses amours, son œuvre, jusqu’à sa mort.
Théâtre Saragosse
Durée 1h00
Tarif B
Avec Чёрное солнце. Black sun, le chorégraphe russe Mitia Fedotenko réitère le croisement entre danse, littérature et musique, en portant à la scène le brûlant et vertigineux Phèdre de la poétesse Marina Tsvetaeva. Évoluant en quatre tableaux successifs, la danse se distingue par une inventivité foisonnante, dominée par la figure d’une chute glissée au sol, symbole du déchirement émotionnel. Dans un registre ouvertement dramatique et très russe, la pièce révèle une musicalité dense et accidentée, soutenue par la musique live de DJ Jonah. Elle se déroule comme dans une arène, au centre d’un espace de jeu figuré par un grand tapis blanc, où les entrées et sorties se font à vue, où le bruit des déplacements et les paroles sont captés par des micros ajustés aux arbres dénudés qui encadrent la scène. Les quatre danseurs – dont le chorégraphe – appuient, soulignent, pèsent, dans une volonté jamais démentie de donner à ressentir. Sur le texte russe, traduit par moment en lituanien, en français ou en anglais, la danse est tour à tour sensuelle et énergique, faite d’équilibres et de chutes pour répondre au vertige permanent que cherchait Marina Tsvetaeva dans sa vie, ses amours, son œuvre, jusqu’à sa mort.
Idée, chorégraphie et mise en scène Mitia Fedotenko / Avec natacha Kouznetsova, Vilma Pitrinaite, Christophe Brombin, Mitia Fedotenko / Musique live Jonah / Dramaturgie Aglaïa Romanovskaia / Scénographie Mitia Fedotenko, emmanuelle debeusscher / Régie son Ludovic Gage / Création lumière et régie générale Fabrice Anton / Création costumes sylvette dequest / Constructions scéniques Emmanuelle Debeusscher, Fabrice Anton / Administration et diffusion Nathalie Brun
PRODUCTION
Production la Compagnie Autre MiNa /
Coproductions CCN de Rillieux-la-Pape/
Cie Maguy Marin dans le cadre de l’accueil
studio, CCN de Montpellier Languedoc
Roussillon/Mathilde Monnier - Programme
Résidences, Saison Montpellier Danse
2011 / Soutiens Montpellier Danse (accueil
en résidence à l’Agora, cité internationale
de la danse) et les Subsistances à Lyon /
Remerciements Le Pacifique/CDC de
Grenoble et la Dance House de Dublin /
Avec l’aide de la Drac Languedoc-Roussillon, la région Languedoc-Roussillon,
le département de l’Hérault et la ville de
Montpellier / Ce spectacle reçoit le soutien
de Réseau en scène Languedoc-Roussillon