« La dernière pièce de la compagnie La
Tierce fait résonner en nous un spectacle - paysage
dont la maîtrise et le minimalisme
ne font qu’aviver la puissance poétique.
Un art du contrepoint où la danse se
fait polyphonie de sensations. […]
Car c’est bien un paysage, ou plutôt une
« accumulation sensible » de paysages
continuellement changeants, toujours
vivants, perpétuellement remodelés par
l’infinie et infime variation des éléments,
de lumière ou du vent, qui vont se faire
jour (et nuit) sous nos yeux. Paysages
nés de la lente et patiente manipulation de
quelques formes simples — principalement
des carreaux de plâtre, blancs comme
une feuille de papier de riz — motivant les
déplacements des danseurs, que ceux-ci
ne vont cesser de réagencer, tour à tour
colonnes ou cailloux, obstacles ou lignes
de fuite, socles ou stèles. Paysages nés,
aussi, des subtiles variations de la lumière
et du son, des jeux de l’obscurité et
du silence, suivant un même parti pris
d’apparent dénuement. […]
À la lisière de l’abstraction et de la fiction,
D’après nature orchestre une ineffable
polyphonie de sensations qui semble rendre
palpable jusqu’à la texture des éléments, et
qui fait chanceler nos représentations. »
David Sanson, mouvement.net, janvier 2019.
La Tierce, portée par les chorégraphes Sonia Garcia, Séverine Lefèvre et Charles Pietri, est implantée à Bordeaux depuis 2014. Ses créations questionnent l’écriture du mouvement, déployant une poésie subtile de la simplicité.

« La dernière pièce de la compagnie La
Tierce fait résonner en nous un spectacle - paysage
dont la maîtrise et le minimalisme
ne font qu’aviver la puissance poétique.
Un art du contrepoint où la danse se
fait polyphonie de sensations. […]
Car c’est bien un paysage, ou plutôt une
« accumulation sensible » de paysages
continuellement changeants, toujours
vivants, perpétuellement remodelés par
l’infinie et infime variation des éléments,
de lumière ou du vent, qui vont se faire
jour (et nuit) sous nos yeux. Paysages
nés de la lente et patiente manipulation de
quelques formes simples — principalement
des carreaux de plâtre, blancs comme
une feuille de papier de riz — motivant les
déplacements des danseurs, que ceux-ci
ne vont cesser de réagencer, tour à tour
colonnes ou cailloux, obstacles ou lignes
de fuite, socles ou stèles. Paysages nés,
aussi, des subtiles variations de la lumière
et du son, des jeux de l’obscurité et
du silence, suivant un même parti pris
d’apparent dénuement. […]
À la lisière de l’abstraction et de la fiction,
D’après nature orchestre une ineffable
polyphonie de sensations qui semble rendre
palpable jusqu’à la texture des éléments, et
qui fait chanceler nos représentations. »
David Sanson, mouvement.net, janvier 2019.
La Tierce, portée par les chorégraphes Sonia Garcia, Séverine Lefèvre et Charles Pietri, est implantée à Bordeaux depuis 2014. Ses créations questionnent l’écriture du mouvement, déployant une poésie subtile de la simplicité.