A voir en famille
Le chorégraphe lyonnais Denis Plassard signe avec DeRôles un duo tout-terrain, drôle et incisif. Il concentre l’action et le regard du spectateur sur un minuscule terrain de jeu où un couple de danseurs est observé à la loupe. Dans ce cadre décalé, les proportions sont renversées et le plus petit geste devient immense. Les mains des danseurs, nerveuses, rebelles et curieuses, tiennent le devant de la scène comme de véritables personnages, des marionnettes animées et vivantes. Denis Plassard joue avec l’échelle du plateau, zoomant sur les mains ou la tête des danseurs comme dans un espace cinématographique « pour que les détails prennent plus d’importance que l’ensemble, pour que les mains qui agrippent deviennent plus importantes que le porté qu’elles soutiennent ». Une danse millimétrée, suave ou cocasse se développe sur la Symphonie Fantastique de Berlioz, dans un univers étrange et comme rétréci. La musique, toute de nuances et d’excès, sert de fil conducteur à l’évolution des personnages. Les danseurs changent d’apparence, se travestissent, se transforment pour jouer ces péripéties de l’intime : séduction, tendresse, tension et réconciliation, dans un ballet minimaliste et vertigineux. La danse de Denis Plassard épouse avec grâce la forme du duo. Nourrie de dérision et d’humour, elle s’attache avant tout au dialogue, aux échanges, à l’incroyable multiplicité de la relation à deux.
Tarif C
Théâtre Saragosse
Durée 0H50
Conception, mise en scène Denis Plassard Chorégraphie Denis Plassard (avec la complicité d’Anne-Sophie Fayolle) Danseurs Laurent Falguieras, Anne-Sophie Fayolle Musique Symphonie Fantastique d’Hector Berlioz Direction Paul Paray - Detroit Symphony Orchestra (1959) Lumières Nicolas Boudier Costumes Béatrice Vermande, Julie Lascoumes Scénographie Nicolas Boudier, Denis Plassard Ingénieur Scénographie et régie générale Damien Ghenassia Construction scénographie Actes 48, Gilles Simon-Perret, Daniel Prost, Damien Ghenassia Ingénieur son Eric Dutrievoz Masques Marion Talotti Répétitrice Géraldine Mainguet Régisseur Bruno Izard DeRôles est dédié à Didier Gilabert.
A voir en famille
Le chorégraphe lyonnais Denis Plassard signe avec DeRôles un duo tout-terrain, drôle et incisif. Il concentre l’action et le regard du spectateur sur un minuscule terrain de jeu où un couple de danseurs est observé à la loupe. Dans ce cadre décalé, les proportions sont renversées et le plus petit geste devient immense. Les mains des danseurs, nerveuses, rebelles et curieuses, tiennent le devant de la scène comme de véritables personnages, des marionnettes animées et vivantes. Denis Plassard joue avec l’échelle du plateau, zoomant sur les mains ou la tête des danseurs comme dans un espace cinématographique « pour que les détails prennent plus d’importance que l’ensemble, pour que les mains qui agrippent deviennent plus importantes que le porté qu’elles soutiennent ». Une danse millimétrée, suave ou cocasse se développe sur la Symphonie Fantastique de Berlioz, dans un univers étrange et comme rétréci. La musique, toute de nuances et d’excès, sert de fil conducteur à l’évolution des personnages. Les danseurs changent d’apparence, se travestissent, se transforment pour jouer ces péripéties de l’intime : séduction, tendresse, tension et réconciliation, dans un ballet minimaliste et vertigineux. La danse de Denis Plassard épouse avec grâce la forme du duo. Nourrie de dérision et d’humour, elle s’attache avant tout au dialogue, aux échanges, à l’incroyable multiplicité de la relation à deux.