Ouvrir le champ de la danse à la diversité de ses langages et explorer toutes les possibilités du mouvement, tel est l’enjeu de la démarche de Cecilia Bengolea et François Chaignaud. Interprètes chez Alain Buffard, Boris Charmatz ou encore Mathilde Monnier, ils ont traversé l’esthétique de la non-danse avant de s’en affranchir au profit d’un langage plus expressif. Dans Dub Love, c’est la technique classique des pointes, fétiche de la danse occidentale, qui est confrontée à la musique jamaïcaine et associée, entre autres, à la pratique de danses urbaines expressives comme le dance hall. Les deux chorégraphes créent ainsi une tension, une friction, en alliant les pointes à l’impact physique et à la puissance fédératrice du dub jamaïcain par le biais de la musique enjouée et solaire du DJ réunionnais High Elements. Utilisés pour défier la gravité et inventer un corps immatériel, les chaussons de pointe sont ici un outil fascinant, générateur de vitesses, de hauteurs, d’équilibres, de déséquilibres, autant qu’une arme de résistance pour confronter le plaisir de danser au défi de la douleur.
« Une pure dépense corporelle où la beauté et l’effort se conjuguent pour irriguer des mouvements renversants qui envoient valdinguer des codes d’autant mieux intégrés qu’ils les déjouent et les dévient de leur contexte habituel pour les réinventer à mesure que la musique déferle dans l’espace. » FABIENNE ARVERS, LES INROCKUPTIBLES, NOV 2013.
Ouvrir le champ de la danse à la diversité de ses langages et explorer toutes les possibilités du mouvement, tel est l’enjeu de la démarche de Cecilia Bengolea et François Chaignaud. Interprètes chez Alain Buffard, Boris Charmatz ou encore Mathilde Monnier, ils ont traversé l’esthétique de la non-danse avant de s’en affranchir au profit d’un langage plus expressif. Dans Dub Love, c’est la technique classique des pointes, fétiche de la danse occidentale, qui est confrontée à la musique jamaïcaine et associée, entre autres, à la pratique de danses urbaines expressives comme le dance hall. Les deux chorégraphes créent ainsi une tension, une friction, en alliant les pointes à l’impact physique et à la puissance fédératrice du dub jamaïcain par le biais de la musique enjouée et solaire du DJ réunionnais High Elements. Utilisés pour défier la gravité et inventer un corps immatériel, les chaussons de pointe sont ici un outil fascinant, générateur de vitesses, de hauteurs, d’équilibres, de déséquilibres, autant qu’une arme de résistance pour confronter le plaisir de danser au défi de la douleur.
« Une pure dépense corporelle où la beauté et l’effort se conjuguent pour irriguer des mouvements renversants qui envoient valdinguer des codes d’autant mieux intégrés qu’ils les déjouent et les dévient de leur contexte habituel pour les réinventer à mesure que la musique déferle dans l’espace. » FABIENNE ARVERS, LES INROCKUPTIBLES, NOV 2013.