Depuis 2012, les chorégraphes Florencia Demestri et Samuel Lefeuvre développent au sein de leur compagnie implantée à Bruxelles des spectacles hybrides où l‘étrangeté tient une place centrale. Ayant jalonné leur parcours de collaborations artistiques avec des chorégraphes tels que Boris Charmatz, Peeping Tom ou encore les Ballets C. de la B., ils invitent le spectateur à s’aventurer dans une lecture intuitive et sensorielle de leur danse, par une physicalité intense et décalée. Avec Glitch, ils élaborent une forme d’esthétique de l’erreur calquée sur l’hyper-réalité de nos existences bardées de technologies. Le cinéma, les effets spéciaux, les jeux vidéo nourrissent notre imaginaire de références futuristes qui viennent pirater notre perception de la réalité. S’inspirant des « glitch artists » qui cherchent à créer de nouvelles images en provoquant des accidents dans les flux de traitements de données informatiques, Florencia Demestri et Samuel Lefeuvre accumulent les déformations inspirées d’effets digitaux – pixellisation, fondu, bug -, ouvrant de nouveaux imaginaires d’espace et de temps. Cette danse accidentée s’enlève sur fond d’une musique électro étrangement animale signée Raphaëlle Latini, syncopée par la magie d’une lumière stroboscopique version technicolor. Les deux chorégraphes font surgir des anomalies créatives, des accidents esthétiques, et paradoxalement des fulgurances d’humanité et d’organicité.

Depuis 2012, les chorégraphes Florencia Demestri et Samuel Lefeuvre développent au sein de leur compagnie implantée à Bruxelles des spectacles hybrides où l‘étrangeté tient une place centrale. Ayant jalonné leur parcours de collaborations artistiques avec des chorégraphes tels que Boris Charmatz, Peeping Tom ou encore les Ballets C. de la B., ils invitent le spectateur à s’aventurer dans une lecture intuitive et sensorielle de leur danse, par une physicalité intense et décalée. Avec Glitch, ils élaborent une forme d’esthétique de l’erreur calquée sur l’hyper-réalité de nos existences bardées de technologies. Le cinéma, les effets spéciaux, les jeux vidéo nourrissent notre imaginaire de références futuristes qui viennent pirater notre perception de la réalité. S’inspirant des « glitch artists » qui cherchent à créer de nouvelles images en provoquant des accidents dans les flux de traitements de données informatiques, Florencia Demestri et Samuel Lefeuvre accumulent les déformations inspirées d’effets digitaux – pixellisation, fondu, bug -, ouvrant de nouveaux imaginaires d’espace et de temps. Cette danse accidentée s’enlève sur fond d’une musique électro étrangement animale signée Raphaëlle Latini, syncopée par la magie d’une lumière stroboscopique version technicolor. Les deux chorégraphes font surgir des anomalies créatives, des accidents esthétiques, et paradoxalement des fulgurances d’humanité et d’organicité.