Grind est un projet du danseur et chorégraphe Jefta van Dinther en collaboration avec la conceptrice lumière Minna Tiikkainen et le créateur sonore David Kiers. Imaginez une performance qui défie votre perception sensorielle, des rythmes qui affectent votre vision, des limites spatiales insaisissables. Imaginez des sons suffisamment puissants pour transformer un corps en vibrations, une lumière qui rende l’obscurité apparente… Grind est tout cela à la fois, un espace où le corps en mouvement, la lumière et le son fusionnent au point d’être indiscernables. Notre attention sensorielle est ébranlée jusqu’à court-circuiter notre perception. Lumière pulsée, stroboscopique, rythmes technos âpres, inexorables, corps tourbillonnant alimentent une véritable machine à sensations. La pièce joue brillamment avec notre vision, créant après-coup d’étranges images qui captivent le regard et la pensée. La lumière de Minna Tiikkainen fait de Grind une oeuvre d’art envoûtante qui submerge à la fois visuellement et rythmiquement.
Jefta Van Dinther Chorégraphe et danseur diplômé de l’École des Arts d’Amsterdam, il travaille entre Stockholm et Berlin. Il fait des performances, seul ou en collaboration avec d’autres artistes.
Grind est un projet du danseur et chorégraphe Jefta van Dinther en collaboration avec la conceptrice lumière Minna Tiikkainen et le créateur sonore David Kiers. Imaginez une performance qui défie votre perception sensorielle, des rythmes qui affectent votre vision, des limites spatiales insaisissables. Imaginez des sons suffisamment puissants pour transformer un corps en vibrations, une lumière qui rende l’obscurité apparente… Grind est tout cela à la fois, un espace où le corps en mouvement, la lumière et le son fusionnent au point d’être indiscernables. Notre attention sensorielle est ébranlée jusqu’à court-circuiter notre perception. Lumière pulsée, stroboscopique, rythmes technos âpres, inexorables, corps tourbillonnant alimentent une véritable machine à sensations. La pièce joue brillamment avec notre vision, créant après-coup d’étranges images qui captivent le regard et la pensée. La lumière de Minna Tiikkainen fait de Grind une oeuvre d’art envoûtante qui submerge à la fois visuellement et rythmiquement.
Jefta Van Dinther Chorégraphe et danseur diplômé de l’École des Arts d’Amsterdam, il travaille entre Stockholm et Berlin. Il fait des performances, seul ou en collaboration avec d’autres artistes.
CONCEPT JEFTA VAN DINTHER ET MINNA TIIKKAINEN
CHOREGRAPHIE ET DANSE JEFTA VAN DINTHER
CRÉATION LUMIÈRES MINNA TIIKKAINEN
CRÉATION SONORE DAVID KIERS
MUSIQUE DE DAVID KIERS AND EMPTYSET
CRÉDIT PHOTO VIKTOR GÅRDSÄTER
JEFTA VAN DINTHER
Jefta van Dinther est un chorégraphe et danseur travaillant entre Amsterdam, Stockholm et Berlin. Il a
grandi en Suède, avant de déménager aux Pays-Bas où il a été diplômé de l’Ecole des Arts d’Amsterdam
(MTD) en 2003. Il fait des performances, à la fois seul et en collaboration avec d’autres artistes. Il est
actuellement en tournée avec la création THIS IS CONCRETE, réalisée en collaboration avec Thiago
Granato. Il a également réalisé The Blanket Dance (2011), en collaboration avec Frédéric Gies et DD
Dorvillier. La performance Kneeding - une chorégraphie pour trois hommes – a été créée à Amsterdam en
2010 et est toujours en tournée aujourd’hui. En 2009, il créé le quintette The Way Things Go - une lente
sculpture en mouvement des causes et effets. La pièce fait également partie du répertoire du Ballet
Cullberg. En collaboration avec Mette Ingvartsen il a créé la performance IT’S IN THE AIR. Il a été engagé
comme interprète auprès de différents chorégraphes tels que Mette Ingvartsen, Xavier Le Roy, Ivana Müller,
Frédéric Gies, Kristine Slettevold, Keren Levi, Leine & Roebana, Pere Faura, Carolien Hermans, Martin
Butler et Inari Salmivaara. En 2008/2009, il était l’un des participants au projet 6 Mois 1 Lieu (6M1L), une
expérience dans l’enseignement, la production et la recherche au Centre chorégraphique national de
Montpellier. En collaboration avec les autres participants de 6M1L il a co-organisé le Festival In-Presentable
en 2009 à Madrid et il organise également Le Living Room Festival . Il enseigne la chorégraphie, partageant
ses méthodes entre théorie et pratiques. Récemment, il a été nommé directeur artistique du Master
Programme en Chorégraphie en collaboration avec Frédéric Gies à l’Université de la danse et du cirque de
Stockholm.
MINNA TIIKKAINEN
Minna Tiikkainen a commencé ses expériences avec la lumière tout en étudiant les beaux-arts. Sa
fascination pour la qualité immatérielle de la lumière l’a amenée à poursuivre ses études à l’Académie de
Théâtre de Finlande, où elle a obtenu un Master en création lumière. Après avoir déménagé à Amsterdam
en 2002, elle a travaillé dans le domaine des arts du spectacle, à la fois aux Pays-Bas et à l’étranger. Elle a
également créé la conception lumière de plusieurs expositions et événements musicaux expérimentaux.
Son travail est décrit comme puissant, dans une approche simple et minimaliste, et est particulièrement
apprécié pour le sens que la lumière donne à l’ensemble de la performance. Ses collaborateurs sont Jefta
van Dinther, Nicole Beutler, Keren Levi, Mette Ingvartsen et Kate McIntosh, entre autres.
DAVID KIERS
David Kiers est diplômé du programme de Sonologie du Conservatoire Royal de La Haye, aux Pays-Bas.
Durant ces dernières années, en tant qu’artiste visuel et sonore il s’est consacré à sa collaboration avec
Gideon Kiers et Lucas van der Velden sous le nom Telcosystems. Leur recherche d’un langage personnel
dans le monde abstrait de l’image et du son générés par ordinateur a produit une série de performances,
installations et courts-métrages, qui ont été présentés et qui ont reçu des prix dans le monde entier. En
2009, Telcosystems a reçu le prix Gus Van Sant du meilleur film expérimental, pour leur court-métrage Loud
things. En plus de cela, il a composé de la musique pour diverses productions théâtrales et vidéo comme
Panic Productions pieces Dead Meat (2007), Private Dancer (2008), Skubriocha, une performance de poésie
sonore avec Valeri Scherstjanoi, réalisée au cours de l’édition 2007 du Festival International de la Poésie à
Berlin.
Grind est un admirable jeu avec la perception, dans lequel le corps de Van Dinther apparaît comme une matière presque amorphe . Avec des ombres et une lumière stroboscopique, il rend possible l’impossible : tandis qu’il soulève un long câble noir, son ombre se sépare de son corps et commence à mener une vie indépendante. Quand plus tard Van Dinther traverse le plateau dans un tressaillement, sa tête et ses mains semblent se séparer de son corps. Et lorsqu’il se secoue violemment, son corps devient élastique. Les contours de ses épaules et de ses hanches se rident comme s’ils étaient liquides. À cause des effets retard des flashs lumineux, les mouvements acquièrent parfois la qualité des vieux films en noir et blanc. Dans Grind, Van Dinther fait naître diverses associations. On a d’abord l’impression de regarder un personnage de cartoon, mais bientôt la peur vous gagne à la pensée d’un massacre. Puis subitement vous percevez un fouet pour chevaux, vous marchez sous une mousson tropicale, ou vous êtes encerclé par des motos en pleine course, ou encore un hélicoptère vole au-dessus de votre tête. Par le biais d’un entremêlement de son, de lumière et de mouvement, le spectacle produit une expérience fascinante et attirante mais également terrifiante, déconseillée aux âmes sensibles. Grind vous laisse sur le carreau, frappé d’étonnement, les jambes flageolantes, les yeux brûlants et un ouragan résonnant dans vos oreilles. Sara van der Kooi, Theaterkrant, 05 avril 2012.
Turbulence pour tous les sens, Grind est un solo physique extrême... Grind est aussi aiguisé qu’une lame de couteau et après une heure de performance, la résonance qui s’est installée dans la tête, subsiste bien après la fin du spectacle. Stefanie Hessler, smallworldsproject.com, 30 décembre 2011.
L’impact de Grind repose sur un jeu sensible entre des moyens formels rigoureusement simples. Ils
fabriquent leur vision cauchemardesque en combinant des chorégraphies de danse, de lumière et de
musique, employant un minimum de matériel – une baguette, un câble et un corps. Le mouvement, la
lumière et le son s’intensifient dans un ensemble, mais chaque forme artistique demeure distinctement
perceptible, avec des contours précis, clairement démarqués. Grind, comme beaucoup de projets
théâtraux de cette nature, vise à séduire les sens, mais jamais à les dominer. Bien au contraire. La magie de
la pièce autorise le spectateur à s’abandonner à une perception mais aussi à une participation esthétique
aiguës.
L’image finale – un être humain disparaissant lentement au milieu d’un univers qui respire, autour duquel
gravite un soleil agonisant – ouvre sur un champ d’associations magiquement riche, tel que ne peuvent en
créer que des artistes qui aiment et maîtrisent à la fois leur médium.
Elisabeth Nehring, Tanz, juillet 2012.