Ici confronte le corps réel à l’image filmée dans un face-à-face ludique et inattendu. La danse, composée à partir de jeux comme le cadavre exquis ou le téléphone arabe, est filmée et diffusée avec un retard de 40 secondes. Ce décalage provoque surprise et fantaisie dans le dialogue entre les interprètes.
mer 02 fév 20h30 Théâtre Saragosse
Le chorégraphe Olivier Normand, formé auprès de Mathilde Monnier et de Xavier Leroy, et Mylène Benoît, artiste plasticienne, vidéaste et chorégraphe, fondatrice de la compagnie Contour Progressif, croisent la danse et la vidéo dans un dispositif qui repose sur le principe du délai.
Ici confronte le corps réel à l’image filmée dans un face-à-face ludique et inattendu. La danse, composée à partir de jeux comme le cadavre exquis ou le téléphone arabe, est filmée et diffusée avec un retard de 40 secondes sur un écran qui sert de faux miroir aux danseurs. La transmission du geste se fait en décalage, avec ce que cela suppose de surprise, de fantaisie dans le dialogue.
Les quatre interprètes anticipent sur la reprise de leurs mouvements, entonnent un improbable canon en postsynchronisationretard. Ils évoluent dans un temps étrangement anachronique, comme s’ils jouaient par anticipation leur propre film en échangeant leurs rôles. Navigant entre le tout-juste-passé et le pasencore- là, la pièce revêt une étrange poésie qui naît de la collision du geste et de son absence. Ce curieux flottement des corps, qui dessine une impossible parallèle entre réel et virtuel, donne au plaisir du jeu et à l’humour un prolongement sensible.
Tarif B
Théâtre Saragosse
Durée 1H00
Le chorégraphe Olivier Normand, formé auprès de Mathilde Monnier et de Xavier Leroy, et Mylène Benoît, artiste plasticienne, vidéaste et chorégraphe, fondatrice de la compagnie Contour Progressif, croisent la danse et la vidéo dans un dispositif qui repose sur le principe du délai.
Ici confronte le corps réel à l’image filmée dans un face-à-face ludique et inattendu. La danse, composée à partir de jeux comme le cadavre exquis ou le téléphone arabe, est filmée et diffusée avec un retard de 40 secondes sur un écran qui sert de faux miroir aux danseurs. La transmission du geste se fait en décalage, avec ce que cela suppose de surprise, de fantaisie dans le dialogue.
Les quatre interprètes anticipent sur la reprise de leurs mouvements, entonnent un improbable canon en postsynchronisationretard. Ils évoluent dans un temps étrangement anachronique, comme s’ils jouaient par anticipation leur propre film en échangeant leurs rôles. Navigant entre le tout-juste-passé et le pasencore- là, la pièce revêt une étrange poésie qui naît de la collision du geste et de son absence. Ce curieux flottement des corps, qui dessine une impossible parallèle entre réel et virtuel, donne au plaisir du jeu et à l’humour un prolongement sensible.
Conception, direction artistique, chorégraphie Mylène Benoit et Olivier Normand / Interprétation Nina Santes, Beatriz Setien, Matthieu Bajolet, Denis Robert / Création sonore Daniele Ghisi / Création lumière Renaud Lagier et Aurore Leduc / Régie lumière Aurore Leduc / Développement informatique Julien Delmotte / Régie générale et informatique Maël Teillant / Ingénierie vidéo Christian Thellier, Maël Teillant / Costumes Carole Martinière / Production Valentine Lecomte (Filage) / Diffusion Magda Kachouche