Sandrine Lescourant, aussi connue sous le nom de Moufasa, a fait ses armes dans l’univers des battles de danse hip-hop auprès des pionniers de cette culture. Croisant son expérience autodidacte aux enseignements de la danse contemporaine, de la danse classique ou encore de la danse africaine traditionnelle, son parcours s’enrichit de rencontres avec des chorégraphes tels que Pierre Rigal, Anthony Egéa, Amala Dianor ou encore Oona Doherty. La jeune chorégraphe développe un style ancré dans les valeurs du hip-hop, une danse de résistance qui explore les liens sociaux et leurs représentations au travers du corps. En 2014, elle fonde la compagnie Kilaï et développe un triptyque sur le thème des relations humaines dont elle présente ici une partie, le quatuor Icône (2017), qui sera suivi de sa dernière création Anyway (2021). Icône questionne la notion d’influence. Celle des règles sociales, des médias, des mentors, des symboles, des référents qui sont eux-mêmes souvent l’objet d’autres influences et marquent les esprits. Dans une quête de sens et de liberté, l’écriture de cette pièce est une réaction sensible à cette société du modèle. Le trio Anyway donne la parole aux femmes rencontrées lors d’ateliers menés en prison. La danse accompagne leurs mots, s’imprègne de leur vécu, de leur force de résilience, de la brutalité de leur quotidien, de la beauté de leurs mouvements et de leurs élans de confiance. Une danse physique, intense et organique qui s’affronte à l’urgence de dire le monde.
Ce spectacle est programmé dans le cadre du réseau Sillage/s, qui rassemble des scènes conventionnées danse engagées en vue de soutenir la création. La chorégraphe Sandrine Lescourant a été choisie comme nouvelle lauréate de ce dispositif.

Sandrine Lescourant, aussi connue sous le nom de Moufasa, a fait ses armes dans l’univers des battles de danse hip-hop auprès des pionniers de cette culture. Croisant son expérience autodidacte aux enseignements de la danse contemporaine, de la danse classique ou encore de la danse africaine traditionnelle, son parcours s’enrichit de rencontres avec des chorégraphes tels que Pierre Rigal, Anthony Egéa, Amala Dianor ou encore Oona Doherty. La jeune chorégraphe développe un style ancré dans les valeurs du hip-hop, une danse de résistance qui explore les liens sociaux et leurs représentations au travers du corps. En 2014, elle fonde la compagnie Kilaï et développe un triptyque sur le thème des relations humaines dont elle présente ici une partie, le quatuor Icône (2017), qui sera suivi de sa dernière création Anyway (2021). Icône questionne la notion d’influence. Celle des règles sociales, des médias, des mentors, des symboles, des référents qui sont eux-mêmes souvent l’objet d’autres influences et marquent les esprits. Dans une quête de sens et de liberté, l’écriture de cette pièce est une réaction sensible à cette société du modèle. Le trio Anyway donne la parole aux femmes rencontrées lors d’ateliers menés en prison. La danse accompagne leurs mots, s’imprègne de leur vécu, de leur force de résilience, de la brutalité de leur quotidien, de la beauté de leurs mouvements et de leurs élans de confiance. Une danse physique, intense et organique qui s’affronte à l’urgence de dire le monde.