La danseuse et chorégraphe Marlene Monteiro Freitas a grandi
au Cap-Vert, dont elle conserve sans doute des souvenirs de carnaval
flamboyant et des visions de jungle merveilleuses. Révélation de la scène
chorégraphique actuelle, elle en est aussi une enfant terrible, fascinante
par sa vitalité libidinale, ses audacieuses métamorphoses, son esthétique
baroque et son imagerie surréaliste.
Après l’étonnante créature de Guintche (mars 2013, Théâtre
Saragosse) et le bal mécanique et grinçant de la pièce D’ivoire et de chair -
les statues souffrent aussi (décembre 2014, Théâtre Saragosse), Marlene
Monteiro Freitas revient dans un nouvel exercice de manipulation des corps
avec Jaguar, une pièce inspirée par les artistes du Blaue Reiter et par l’art
brut aussi bien que par la marionnette, l’inquiétante étrangeté des Contes
d’Hoffman ou encore le personnage de « Mandinga », guerrier noir à la fois
terrifiant et joueur, tout droit sorti du carnaval de Mindelo au Cap-Vert.
En duo avec le danseur Andreas Merk, dont la performance burlesque et
pétrifiante dans D’ivoire et de chair a marqué les esprits, elle sème sur le
plateau un désordre des plus jubilatoires, tout en excès et en expressivité.
Une création comme toujours marquée par des éléments dissonants et hétérogènes, inquiétants ou drôles, agencés avec une créativité sans bornes comme une machine spectaculaire à produire des émotions.
La danseuse et chorégraphe Marlene Monteiro Freitas a grandi
au Cap-Vert, dont elle conserve sans doute des souvenirs de carnaval
flamboyant et des visions de jungle merveilleuses. Révélation de la scène
chorégraphique actuelle, elle en est aussi une enfant terrible, fascinante
par sa vitalité libidinale, ses audacieuses métamorphoses, son esthétique
baroque et son imagerie surréaliste.
Après l’étonnante créature de Guintche (mars 2013, Théâtre
Saragosse) et le bal mécanique et grinçant de la pièce D’ivoire et de chair -
les statues souffrent aussi (décembre 2014, Théâtre Saragosse), Marlene
Monteiro Freitas revient dans un nouvel exercice de manipulation des corps
avec Jaguar, une pièce inspirée par les artistes du Blaue Reiter et par l’art
brut aussi bien que par la marionnette, l’inquiétante étrangeté des Contes
d’Hoffman ou encore le personnage de « Mandinga », guerrier noir à la fois
terrifiant et joueur, tout droit sorti du carnaval de Mindelo au Cap-Vert.
En duo avec le danseur Andreas Merk, dont la performance burlesque et
pétrifiante dans D’ivoire et de chair a marqué les esprits, elle sème sur le
plateau un désordre des plus jubilatoires, tout en excès et en expressivité.
Une création comme toujours marquée par des éléments dissonants et hétérogènes, inquiétants ou drôles, agencés avec une créativité sans bornes comme une machine spectaculaire à produire des émotions.
CHORÉGRAPHIE MARLENE MONTEIRO FREITAS EN COLLABORATION AVEC ANDREAS MERK / INTERPRÉTATION MARLENE MONTEIRO FREITAS, ANDREAS MERK / LUMIÈRE ET ESPACE YANNICK FOUASSIER / SON TIAGO CERQUEIRA / ACCESSOIRES JOÃO FRANCISCO FIGUEIRA, MIGUEL FIGUEIRA / RECHERCHES JOÃO FRANCISCO FIGUEIRA, MARLENE MONTEIRO FREITAS / REMERCIEMENTS À BETTY TCHOMANGA, AVELINO CHANTRE
Production P.OR.K (Lisbon, PT).
Distribution Key Performance (Stockholm, SE).
Co-production Zodiak - Center for New Dance (Helsinki, FI), CDC Toulouse/Midi-Pyrénées (Toulouse, FR), Alkantara (Lisbon, PT), HAU - Hebbel am Ufer (Berlin, DE), MDT (Stockholm, SE) in the frame of [DNA] Departures and Arrivals, co-funded by the Creative Europe program of the European Union ; Teatro Municipal do Porto Rivoli (Porto, PT) ; Arsenic (Lausanne, CH) ; Maria Matos Teatro Municipal (Lisbon, PT) ; O Espaço do Tempo (Montemor-o-novo, PT) ; Les Spectacles Vivants - Centre Pompidou (Paris, FR) ; Espaces Pluriels (PAU, FR) ; Tandem scène nationale (Douai-Arras, FR) ; A-CDC (Art Danse - CDC Dijon Bourgogne (FR), La Briqueterie - CDC du Val-de-Marne (FR), Le Cuvier - CDC d’Aquitaine (FR), L’échangeur - CDC Picardie (FR), Le Gymnase - CDC Roubaix - Nord Pas de Calais (FR), Le Pacifique – CDC Grenoble (FR), CDC Paris Réseau Danse (FR), Pôle Sud - CDC Strasbourg en prefiguration (FR), CDC Toulouse/Midi-Pyrénées (FR), CDC Uzès danse (FR).
Résidence STUK (Leuven, BE) ; Tanzhaus Zurich (Zurich, CH).
Soutiens Trafó (Budapest, HU) ; ACCCA – Companhia Clara Andermatt (Lisbon, PT), Paulo Soares/Peopleware (Lisbon, PT).
MARLENE MONTEIRO FREITAS
Marlene Monteiro Freitas est née au Cap-Vert où elle a co-fondé la troupe de danse Compass et a collaboré avec le musicien Vasco Martins. Après des études de danse à P.A.R.T.S., à E.S.D. et à la Fundação Calouste Gulbenkian (Lisbonne), elle a travaillé avec Emmanuelle Huynh, Loic Touzé, Tânia Carvalho, Boris Charmatz, entre autres. Ses derniers spectacles sont Paraìso, colecçao privada, une pièce pour quatre interprètes (Portugal, 2012), Dʼivoire et chair - Les statues souffrent aussi (2014). Elle a également créé (M)imosa (2011), une collaboration avec Trajal Harell, François Chaignaud et Cecilia Bengolea, Guintche (solo, 2010), A Seriedade do Animal (2009/2010), des œuvres dont le dénominateur commun est l’ouverture, l’impureté et l’intensité. Adepte des déformations et des créatures hybrides, son travail s’oriente autour des questions de l’étrangeté et de l’animalité : « derrière la dimension carnavalesque de mes pièces, il y a certainement un désir de transgresser les limites de l’esthétiquement correct, d’essayer autre chose ».
Elle a co-fondé P.OR.K, structure de production basé à Lisbonne.
« Jeune pousse. La chorégraphe et danseuse portugaise, 34 ans, ne cesse de jouer sur
l’« étrangeté ». […]Elle aime le carnaval, se grimer et semer le trouble. Une
moustache postiche, deux poils de barbichette et voilà la danseuse et chorégraphe
portugaise Marlene Monteiro Freitas, 34 ans, métamorphosée en Prince. […]
« J’aime les créatures hybrides », s’amuse-t-elle. Née au Cap-Vert, à Mindelo, la ville
de Cesaria Evora, elle a 14 ans lorsqu’elle fonde un petit groupe de danse amateur
avec des amis, avant de s’installer à Lisbonne pour suivre des cours à l’Ecole
supérieure de danse. Sa formation d’excellence – elle a ensuite fait son apprentissage
à l’école P.A.R.T.S., à Bruxelles – n’a pas entamé son naturel sauvage et direct. « La
question de l’animalité est toujours présente dans mon travail. Quoi que je fasse, je
suis du côté des affects, des émotions. » Depuis son solo Guintche (2010), galerie
hallucinante de grimaces et de déformations du visage, Marlene Monteiro Freitas ne
cesse de jouer sur l’« étrangeté ».
Rosita Boisseau, à propos de Paraiso, M le magazine du Monde, 07 février 2014