A l’origine de la pièce, il y a Crimes exemplaires de Max Aub : une centaine d’assassinats racontés simplement, une centaine de mobiles graves, absurdes, étranges ou drôles, une centaine de confessions qui pourraient bien être les nôtres...
Ces histoires courtes, meurtres d’une ligne ou d’une page, constituent « un matériau de première main, passé simplement de la bouche au papier en égratignant l’oreille. Des confessions sans importance : claires, embrouillées ou directes, elles n’ont pas d’autres excuses que de montrer l’emportement » (Max Aub). Je te tue, tu me tues prend le chemin inverse : du papier à la bouche, de la bouche au corps tout entier. Car ces textes brefs laissent la place au corps. La danse devient alors le prolongement du mot, de l’action. Elle a le pouvoir de dire l’indicible, de rendre visible les impulsions, l’imprévisibilité du réflexe ou la préméditation tranquille de l’assassinat. Musique étrange de la distorsion et de la répétition, la Passacaille pour violon seul de Biber (1644-1704) alimente le climat singulier de ces confessions sans importance. Les pièces de ce compositeur ont un caractère imprévisible et fantasque, tirant du violon des effets spectaculaires qui s’accordent parfaitement avec une scénographie originale et pleine d’audace.
« Je l’ai tué parce qu’il était plus fort que moi. / Je l’ai tué parce que j’étais plus fort que lui. / Je l’ai tué parce que j’avais mal à la tête. / Je l’ai tué parce qu’il était de Vinaroz. / Je l’ai tué parce que je ne pouvais pas me souvenir de son nom. »
CRIMES EXEMPLAIRES, MAX AUB.
Production et diffusion Françoise Empio Assistée de Florence Francisco Coproduction Théâtre Paul Eluard/Bezon, la CC du Pays de Biey, ARCADI et la cie Toujours après minuit. Cie subventionnée par la DRAC Ile-de-France (aide aux compagnies chorégraphiques) Remerciements au CDN de Pantin, au Théâtre de la Cité Internationale/Paris, à la cie Rumeur.
Théâtre Saragosse
Durée 1H10
Chorégraphie Roser Montlló Guberna et Brigitte Seth textes extraits de Crimes exemplaires de Max Aub (traduction Danièle Guibbert) « Cantique de Débora », Juges 5 musiques Heirich Ignaz von Biber, Unitad de musica de la Guardia real Lumière Dominique Mabileau Conception sonore Isabelle Surel Costumes Thierry Guénin Collaboration artistique Bruno Joliet Interprétation Bruno Joliet, Philippe Lafeuille, Roser Montlló Guberna, Fabrizio Pazzaglia, Brigitte Seth.
A l’origine de la pièce, il y a Crimes exemplaires de Max Aub : une centaine d’assassinats racontés simplement, une centaine de mobiles graves, absurdes, étranges ou drôles, une centaine de confessions qui pourraient bien être les nôtres...
Ces histoires courtes, meurtres d’une ligne ou d’une page, constituent « un matériau de première main, passé simplement de la bouche au papier en égratignant l’oreille. Des confessions sans importance : claires, embrouillées ou directes, elles n’ont pas d’autres excuses que de montrer l’emportement » (Max Aub). Je te tue, tu me tues prend le chemin inverse : du papier à la bouche, de la bouche au corps tout entier. Car ces textes brefs laissent la place au corps. La danse devient alors le prolongement du mot, de l’action. Elle a le pouvoir de dire l’indicible, de rendre visible les impulsions, l’imprévisibilité du réflexe ou la préméditation tranquille de l’assassinat. Musique étrange de la distorsion et de la répétition, la Passacaille pour violon seul de Biber (1644-1704) alimente le climat singulier de ces confessions sans importance. Les pièces de ce compositeur ont un caractère imprévisible et fantasque, tirant du violon des effets spectaculaires qui s’accordent parfaitement avec une scénographie originale et pleine d’audace.
« Je l’ai tué parce qu’il était plus fort que moi. / Je l’ai tué parce que j’étais plus fort que lui. / Je l’ai tué parce que j’avais mal à la tête. / Je l’ai tué parce qu’il était de Vinaroz. / Je l’ai tué parce que je ne pouvais pas me souvenir de son nom. »
CRIMES EXEMPLAIRES, MAX AUB.
Production et diffusion Françoise Empio Assistée de Florence Francisco Coproduction Théâtre Paul Eluard/Bezon, la CC du Pays de Biey, ARCADI et la cie Toujours après minuit. Cie subventionnée par la DRAC Ile-de-France (aide aux compagnies chorégraphiques) Remerciements au CDN de Pantin, au Théâtre de la Cité Internationale/Paris, à la cie Rumeur.