L’Homme assis, des chorégraphes Chloé Hernandez et Orin Camus, déploie toute la palette des sensations et des images que nous renvoie notre quotidien d’individu moderne rivé à sa chaise ou à son bureau. C’est dans la logique du corps assis et sa particularité physique que le personnage, tout en rétention, manifeste d’abord une rigidité apparente. Son corps est fragmenté, ses mouvements parfois limités à une seule articulation ou un seul muscle.
Orin Camus puise dans sa formation de danseur hip hop la maîtrise parfaite de ces micro-secousses, de ces élans retenus qui débordent bientôt dans l’expressivité d’un corps qui ne tient pas en place. La puissance émotionnelle de la musique, sa profondeur sonore, accompagne l’agitation intérieure du personnage, son exaltation ou son indifférence.
La vidéo et la lumière offrent une extension spatiale à ses émotions. On comprend vite que la mobilité de l’Homme assis est surtout de nature psychique : son esprit vacille, ses pensées tournent en boucle, projetées par le mouvement dans un espace qui en devient le résonateur. Formé à la danse classique et au hip hop avant de passer par le CNDC d’Angers, Orin Camus laisse percer dans ce solo intense et concentré son goût pour une danse physiquement engagée.
L’Homme assis, des chorégraphes Chloé Hernandez et Orin Camus, déploie toute la palette des sensations et des images que nous renvoie notre quotidien d’individu moderne rivé à sa chaise ou à son bureau. C’est dans la logique du corps assis et sa particularité physique que le personnage, tout en rétention, manifeste d’abord une rigidité apparente. Son corps est fragmenté, ses mouvements parfois limités à une seule articulation ou un seul muscle.
Orin Camus puise dans sa formation de danseur hip hop la maîtrise parfaite de ces micro-secousses, de ces élans retenus qui débordent bientôt dans l’expressivité d’un corps qui ne tient pas en place. La puissance émotionnelle de la musique, sa profondeur sonore, accompagne l’agitation intérieure du personnage, son exaltation ou son indifférence.
La vidéo et la lumière offrent une extension spatiale à ses émotions. On comprend vite que la mobilité de l’Homme assis est surtout de nature psychique : son esprit vacille, ses pensées tournent en boucle, projetées par le mouvement dans un espace qui en devient le résonateur. Formé à la danse classique et au hip hop avant de passer par le CNDC d’Angers, Orin Camus laisse percer dans ce solo intense et concentré son goût pour une danse physiquement engagée.
Compagnie Yma
Chorégraphie Chloé Hernandez et Orin Camus
Interprétation Orin Camus
Lumière Sylvie Debare
Vidéo Mickael Arnal
Musiques additionnelles Burial, Aphex Twin, James Blake
Diffusion Kilim Production / Cécile Brissier
Crédits photos Mikael Arnal