La chorégraphe grecque Kat Válastur mène dans le duo Lang une réflexion sur la nature du temps et sur l’écart entre temps physique et temps existentiel. À la fois linéaire et circulaire, ce double mouvement du temps façonne l’image de la spirale, de la torsion. Sur scène, deux femmes dansent dans la lumière d’un spot. Sur demi-pointes, leurs pieds sont rivés au sol dans un twist sans fin dont elles ne peuvent s’extraire, tandis que les doigts, puis les bras dessinent dans l’espace des gestes à peine esquissés. Vestiges fantomatiques, ces gestes, introduisant à chaque mouvement une variation, élaborent une longue transformation.
Le duo développe une étrange giration en évolution
constante dont le tempo s’accélère insensiblement.
Perceptible dès le début de la pièce dans la
prouesse musculaire des corps, dans l’inquiétante
création sonore que baigne une lumière clair-obscur
bleutée, la tension va crescendo.
Elle conduit les danseuses dans une boucle
infernale qui s’amplifie jusqu’à l’épuisement.
Kat VÁlastur
Kat Válastur a étudié la danse au Hellenic School
of Dance, puis au Studio Trisha Brown (New York).
En 2001, elle a fondé la compagnie adLibdances.
La question « Que reste-t-il à danser ? » sert de point
de départ à son travail.
Colloque Voir la danse
Théâtre Saragosse
Durée 40MIN
Tarif C
La chorégraphe grecque Kat Válastur mène dans le duo Lang une réflexion sur la nature du temps et sur l’écart entre temps physique et temps existentiel. À la fois linéaire et circulaire, ce double mouvement du temps façonne l’image de la spirale, de la torsion. Sur scène, deux femmes dansent dans la lumière d’un spot. Sur demi-pointes, leurs pieds sont rivés au sol dans un twist sans fin dont elles ne peuvent s’extraire, tandis que les doigts, puis les bras dessinent dans l’espace des gestes à peine esquissés. Vestiges fantomatiques, ces gestes, introduisant à chaque mouvement une variation, élaborent une longue transformation.
Le duo développe une étrange giration en évolution
constante dont le tempo s’accélère insensiblement.
Perceptible dès le début de la pièce dans la
prouesse musculaire des corps, dans l’inquiétante
création sonore que baigne une lumière clair-obscur
bleutée, la tension va crescendo.
Elle conduit les danseuses dans une boucle
infernale qui s’amplifie jusqu’à l’épuisement.
Kat VÁlastur
Kat Válastur a étudié la danse au Hellenic School
of Dance, puis au Studio Trisha Brown (New York).
En 2001, elle a fondé la compagnie adLibdances.
La question « Que reste-t-il à danser ? » sert de point
de départ à son travail.