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LE MISANTHROPE
BENOIT LAMBERT - MOLIÈRE
THÉÂTRE DE LA TENTATIVE

15 & 16 MAI

Théâtre / MARDI 15 MAI & MERCREDI 16 MAI | 21H
/ Benoît Lambert s’attaque au Misanthrope de Molière et, loin du folklore culturel avec perruques et crinolines, en invente « un usage pour aujourd’hui ».

Benoît Lambert s’attaque au Misanthrope de Molière et, loin du folklore culturel avec perruques et crinolines, en invente « un usage pour aujourd’hui ».

La question, toujours d’actualité, que pose d’emblée le personnage d’Alceste est celle de la limite du supportable dans notre rapport à l’autre. Alceste rêve de justice, de vertu et de transparence. Incapable d’accepter le monde tel qu’il est, il s’enferme dans une vision délirante de la société. Célimène, Philinte, Oronte, ne sont pas ici les hypocrites et les mondains que dénonce le Misanthrope. Présents sur le plateau durant toute la pièce, ils fabriquent cet en-dehors fascinant et hallucinatoire : le monde qui échappe au regard d’Alceste. La journée représentée prend peu à peu des allures de cauchemar, accumulant sur le personnage humiliations, trahisons, abandon. Une plongée dans la paranoïa, entre rêve terrifiant et réalité insupportable. Cette avalanche désastreuse provoque pourtant le rire, par son débordement et son excès mêmes. Molière oppose à l’angoisse une lucidité joyeuse, mordante, presque cruelle, relayée par un dispositif scénique plein de trouvailles. Les sonnets d’Oronte sonnent sur des airs de pop-musique, les Petits Marquis, lunettes noires et bottes de cuir, évoluent dans les salons mafieux et les officines du pouvoir. Le final est un règlement de comptes qui se déroule dans une atmosphère nocturne de polar. Benoît Lambert signe une mise en scène du Misanthrope vive et décapante qui lorgne plutôt du côté d’un Cassavetes ou d’un Desplechin que du Lagarde & Michard.


Production déléguée Le Théâtre de la Tentative Coproduction le CDR de Tours, Le Granit-SN de Belfort, Le Forum-SC de Blanc-Mesnil, La MCNN-Maison de la Culture de Nevers avec le soutien de la DRAC Bourgogne, du CR de Bourgogne, du CG de Seine-Saint-Denis et de la Ville de Dijon. Création le 4 mai 2006 au Granit - SN de Belfort Benoît Lambert est artiste associé au Granit-SN de Belfort.
En collaboration avec la Maison de l’Etudiant, Université de Pau et des Pays de l’Adour.

MDE, campus universitaire
Durée 2H00

Mise en scène Benoît Lambert Scénographie et lumière Antoine Franchet Costumes Violaine L. Chartier Assistée de Elsa Le Guichard, Sophie Heurlin Réalisation sonore Jean-Pascal Lamand Construction décor Florent Gauthier, Franck Tenot, Kevin Auguste Régie générale Marc Chevillon Régie plateau Florent Gauthier Régie son Patrice Nivot Avec Emmanuel Fumeron, Cécile Gérard, Didier Grebot, Etienne Grebot, Guillaume Hincky, Ana Karina Lombardi, Lara Suyeux, Emmanuel Vérité

Benoît Lambert s’attaque au Misanthrope de Molière et, loin du folklore culturel avec perruques et crinolines, en invente « un usage pour aujourd’hui ».

La question, toujours d’actualité, que pose d’emblée le personnage d’Alceste est celle de la limite du supportable dans notre rapport à l’autre. Alceste rêve de justice, de vertu et de transparence. Incapable d’accepter le monde tel qu’il est, il s’enferme dans une vision délirante de la société. Célimène, Philinte, Oronte, ne sont pas ici les hypocrites et les mondains que dénonce le Misanthrope. Présents sur le plateau durant toute la pièce, ils fabriquent cet en-dehors fascinant et hallucinatoire : le monde qui échappe au regard d’Alceste. La journée représentée prend peu à peu des allures de cauchemar, accumulant sur le personnage humiliations, trahisons, abandon. Une plongée dans la paranoïa, entre rêve terrifiant et réalité insupportable. Cette avalanche désastreuse provoque pourtant le rire, par son débordement et son excès mêmes. Molière oppose à l’angoisse une lucidité joyeuse, mordante, presque cruelle, relayée par un dispositif scénique plein de trouvailles. Les sonnets d’Oronte sonnent sur des airs de pop-musique, les Petits Marquis, lunettes noires et bottes de cuir, évoluent dans les salons mafieux et les officines du pouvoir. Le final est un règlement de comptes qui se déroule dans une atmosphère nocturne de polar. Benoît Lambert signe une mise en scène du Misanthrope vive et décapante qui lorgne plutôt du côté d’un Cassavetes ou d’un Desplechin que du Lagarde & Michard.


Production déléguée Le Théâtre de la Tentative Coproduction le CDR de Tours, Le Granit-SN de Belfort, Le Forum-SC de Blanc-Mesnil, La MCNN-Maison de la Culture de Nevers avec le soutien de la DRAC Bourgogne, du CR de Bourgogne, du CG de Seine-Saint-Denis et de la Ville de Dijon. Création le 4 mai 2006 au Granit - SN de Belfort Benoît Lambert est artiste associé au Granit-SN de Belfort.
En collaboration avec la Maison de l’Etudiant, Université de Pau et des Pays de l’Adour.

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