La compagnie T.O.C. s’attaque à l’œuvre romantique et tourmentée de Jakob Lenz, à travers son texte le plus emblématique. Le Précepteur (1774) est une pièce fougueuse et excessive, parfois extravagante. Elle multiplie les situations, les lieux, les digressions, les citations. Sa structure chaotique est à l’image du monde qu’elle nous montre : fragmenté et incohérent, cloisonné et finissant.
La compagnie T.O.C. s’attaque à l’œuvre romantique et tourmentée de Jakob Lenz, à travers son texte le plus emblématique. Le Précepteur (1774) est une pièce fougueuse et excessive, parfois extravagante. Elle multiplie les situations, les lieux, les digressions, les citations. Sa structure chaotique est à l’image du monde qu’elle nous montre : fragmenté et incohérent, cloisonné et finissant.
Lenz emprunte à tous les codes, à tous les genres théâtraux, comédie, tragédie, mélodrame, pour réaliser une satire féroce, une farce grotesque qui démonte la mécanique du pouvoir. Les personnages voyagent dans une multiplicité de lieux dont aucun ne semble être le véritable centre de l’action. Le spectacle commence sagement dans un univers théâtral apparemment conventionnel, un brin Comédie-Française. Puis, tout se déconstruit et part à vau-l’eau : les décors s’écroulent, les acteurs transforment les espaces qui se remontent et se démontent à vue. Les dix interprètes, incarnant avec fougue la multitude de personnages qui composent la société de l’époque, imposent avec talent un théâtre impatient et combatif.
Théâtre Saragosse
Durée 2h30
Tarif B
La compagnie T.O.C. s’attaque à l’œuvre romantique et tourmentée de Jakob Lenz, à travers son texte le plus emblématique. Le Précepteur (1774) est une pièce fougueuse et excessive, parfois extravagante. Elle multiplie les situations, les lieux, les digressions, les citations. Sa structure chaotique est à l’image du monde qu’elle nous montre : fragmenté et incohérent, cloisonné et finissant.
Lenz emprunte à tous les codes, à tous les genres théâtraux, comédie, tragédie, mélodrame, pour réaliser une satire féroce, une farce grotesque qui démonte la mécanique du pouvoir. Les personnages voyagent dans une multiplicité de lieux dont aucun ne semble être le véritable centre de l’action. Le spectacle commence sagement dans un univers théâtral apparemment conventionnel, un brin Comédie-Française. Puis, tout se déconstruit et part à vau-l’eau : les décors s’écroulent, les acteurs transforment les espaces qui se remontent et se démontent à vue. Les dix interprètes, incarnant avec fougue la multitude de personnages qui composent la société de l’époque, imposent avec talent un théâtre impatient et combatif.
De Jakob Lenz / Mise en scène Mirabelle Rousseau / Texte français et adaptation le T.O.C. / Dramaturgie Muriel Malguy / Scénographie Clémence Kazémi et Jean-Baptiste Bellon / Lumières Laïs Foulc et Manon Lauriol / Costumes Marine Provent / Son Didier Léglise et Thomas Sillard / Régie générale Esther Silber / Régie plateau Camille Jami / Avec Marc Berman, Nicolas Cartier, Frédéric Fachéna, Estelle Lesage, Jonas Marmy, Richard Sammut, Émilie Paillard, Étienne Parc, Christine Pignet, Grégoire Tachnakian
PRODUCTION
Production Le T.O.C. / Coproduction le
Théâtre des Quartiers d’Ivry, le Collectif 12 -
Mantes-la-Jolie, la Scène Nationale de Saint
Quentin en Yvelines, l’Université Paris Ouest
Nanterre / Avec l’aide à la production de
la DRAC Île-de-France - Ministère de la
Culture et de la Communication, d’ARCADI,
du Conseil Général du 78, de la charte de
diffusion Interrégionale de l’ONDA /
Avec le soutien de la SDAT Île-de-France,
avec la participation artistique du Jeune
Théâtre National et de l’ENSATT