Le chef-d’œuvre de Kleist interroge à travers le destin tragique du jeune et courageux Prince de Hombourg les principes du gouvernement, de la loi, de la politique. Marie-José Malis s’en saisit pour poser la question du collectif aujourd’hui, avec un optimisme sincère, à l’inverse d’un théâtre de la « désespérance ».
Après la version mythique du Prince de Hombourg de Kleist mise en scène par Jean Vilar et interprétée par Gérard Philippe, il faut désormais compter avec celle de Marie-José Malis, sur un texte partiellement revisité par le philosophe Alain Badiou.
Jeune prince à l’esprit rêveur, Hombourg part à l’assaut des troupes suédoises sans en avoir reçu l’ordre et les met en déroute. Malgré cet exploit, l’Électeur de Brandebourg le condamne à mort pour désobéissance. Le chef-d’oeuvre de Kleist interroge les principes du gouvernement, de la loi, de la politique. Marie-José Malis s’en saisit pour poser la question du collectif.
« Dans le lent mouvement de la représentation accompagné par des musiques de Webern, Beethoven ou Anthony and the Johnson, dans le phrasé naturel donné à la langue sublime de Kleist, Marie-José Malis et les comédiens font passer un souffle sensible et troublant, qui invite chacun à penser contre soi. C’est très beau. » Brigitte Salino, Le monde, 03/09
Tarif B
Théâtre Saragosse
Durée 3H15
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Après la version mythique du Prince de Hombourg de Kleist mise en scène par Jean Vilar et interprétée par Gérard Philippe, il faut désormais compter avec celle de Marie-José Malis, sur un texte partiellement revisité par le philosophe Alain Badiou.
Jeune prince à l’esprit rêveur, Hombourg part à l’assaut des troupes suédoises sans en avoir reçu l’ordre et les met en déroute. Malgré cet exploit, l’Électeur de Brandebourg le condamne à mort pour désobéissance. Le chef-d’oeuvre de Kleist interroge les principes du gouvernement, de la loi, de la politique. Marie-José Malis s’en saisit pour poser la question du collectif.
« Dans le lent mouvement de la représentation accompagné par des musiques de Webern, Beethoven ou Anthony and the Johnson, dans le phrasé naturel donné à la langue sublime de Kleist, Marie-José Malis et les comédiens font passer un souffle sensible et troublant, qui invite chacun à penser contre soi. C’est très beau. » Brigitte Salino, Le monde, 03/09
Mise en scène Marie-José Malis / Collaboration à la dramaturgie Alain Badiou / Interprétation Pascal Batigne, Brice Beaugier, Olivier Coulon-Jablonka, Hélène Delavault, Sylvia Etcheto, Frode Bjornstad, Olivier Horeau, Victor Ponomarev, Didier Sauvegrain / Création lumière Jessy Ducatillon / Création sonore Patrick Jammes / Scénographie Jean-Antoine Telasco, Jessy Ducatillon, Adrien Marès, Marie-José Malis / Costumes Zig et zag / Diffusion Béatrice Cambillau / Administration Jean-Christophe Boissonnade et Nedjima Idir