Passionnée par les écritures contemporaines, Solange Oswald anime depuis 1996 le Groupe Merci en compagnie du plasticien Joël Fesel. Ce collectif basé à Toulouse ne cesse de produire les « objets nocturnes » les plus insolites, créant à chaque spectacle un dispositif qui joue sur la surprise. La metteuse en scène propose une lecture tragico-burlesque de la société actuelle avec Les Présidentes de l’Autrichien Werner Schwab. Mort en 1993, cet auteur, qui n’a commencé à écrire que trois ans avant sa mort, s’attaque à la langue comme un sculpteur pour la faire voler en éclat. Dans une écriture crue qui trahit l’humour noir de l’écrivain, la pièce dépeint le quotidien de Grete, Erna et Marie, « Les Présidentes », essentiellement occupées de leurs fonctions vitales : ingurgiter et déféquer. Le spectacle fait surgir du néant trois figures de petites bourgeoises autrichiennes interprétées par des comédiens masculins. Déracinées, inaptes au bonheur, stériles et génétiquement dangereuses, elles ne font que remâcher des discours prédigérés et commenter la télévision dans un bavardage inutile. L’alcool désinhibe et libère chez la plus jeune une lave de fantasmes frôlant dangereusement dans le discours une forme de liberté devenue insupportable. Solange Oswald choisit de mettre à distance nos peurs par le rire, de chasser et purifier par la transe les malaises d’une société qui nous échappe.
Tarif B
Théâtre Saragosse
Durée 1h00
Jauge limitée
Texte Werner Schwab Installation plastique et sonore Joël Fesel Mise en scène Solange Oswald Régie Cyril Monteil Son Tom A Photo Luc Jennepin Avec Georges Campagnac, Frédéric Cuif, Sacha Saille
Passionnée par les écritures contemporaines, Solange Oswald anime depuis 1996 le Groupe Merci en compagnie du plasticien Joël Fesel. Ce collectif basé à Toulouse ne cesse de produire les « objets nocturnes » les plus insolites, créant à chaque spectacle un dispositif qui joue sur la surprise. La metteuse en scène propose une lecture tragico-burlesque de la société actuelle avec Les Présidentes de l’Autrichien Werner Schwab. Mort en 1993, cet auteur, qui n’a commencé à écrire que trois ans avant sa mort, s’attaque à la langue comme un sculpteur pour la faire voler en éclat. Dans une écriture crue qui trahit l’humour noir de l’écrivain, la pièce dépeint le quotidien de Grete, Erna et Marie, « Les Présidentes », essentiellement occupées de leurs fonctions vitales : ingurgiter et déféquer. Le spectacle fait surgir du néant trois figures de petites bourgeoises autrichiennes interprétées par des comédiens masculins. Déracinées, inaptes au bonheur, stériles et génétiquement dangereuses, elles ne font que remâcher des discours prédigérés et commenter la télévision dans un bavardage inutile. L’alcool désinhibe et libère chez la plus jeune une lave de fantasmes frôlant dangereusement dans le discours une forme de liberté devenue insupportable. Solange Oswald choisit de mettre à distance nos peurs par le rire, de chasser et purifier par la transe les malaises d’une société qui nous échappe.