Maldito sea el hombre que confía en el hombre.
Révélée au public français l’an dernier au Festival
d’Avignon avec La casa de la fuerza et El año de
Ricardo, Angélica Liddell se définit elle-même
comme une « anarchiste paradoxale », une
« sociopathe sous contrôle ». Pour elle, la scène
est un espace où rompre « le pacte social », où des
solitaires se rejoignent pour former une bande unie
par une même haine, une même méfiance.
La pièce au titre évocateur emprunté au Livre de Jérémie
(Maudit soit l’homme qui se confie en l’homme)
est conçue comme un abécédaire : chaque lettre
est associée à un mot pour représenter un univers
hostile et destructeur. Commençant à la lettre
« E comme Enfant », l’alphabet tourne au jeu de
massacre. Angélica Liddell joue avec les limites
du politiquement correct, explore les frontières
du théâtre et de la fiction. Elle a l’art de mettre les
corps à l’épreuve, de les révéler en pleine lumière
ou de les laisser se frayer un chemin dans l’ombre,
d’agencer les cris et les silences, les éclats de voix
et les chuchotements.
Le Parvis - Ibos
Durée 2H45
Tarif A
Partenariat Le Parvis
scène nationale Tarbes Pyrénées
Maldito sea el hombre que confía en el hombre.
Révélée au public français l’an dernier au Festival
d’Avignon avec La casa de la fuerza et El año de
Ricardo, Angélica Liddell se définit elle-même
comme une « anarchiste paradoxale », une
« sociopathe sous contrôle ». Pour elle, la scène
est un espace où rompre « le pacte social », où des
solitaires se rejoignent pour former une bande unie
par une même haine, une même méfiance.
La pièce au titre évocateur emprunté au Livre de Jérémie
(Maudit soit l’homme qui se confie en l’homme)
est conçue comme un abécédaire : chaque lettre
est associée à un mot pour représenter un univers
hostile et destructeur. Commençant à la lettre
« E comme Enfant », l’alphabet tourne au jeu de
massacre. Angélica Liddell joue avec les limites
du politiquement correct, explore les frontières
du théâtre et de la fiction. Elle a l’art de mettre les
corps à l’épreuve, de les révéler en pleine lumière
ou de les laisser se frayer un chemin dans l’ombre,
d’agencer les cris et les silences, les éclats de voix
et les chuchotements.