Que les inconditionnels se réjouissent : les chorégraphes Carlotta Sagna (Tourlourou, Ad vitam) et Caterina Sagna (Basso ostinato, POMPEI), qui ont récemment fusionné leurs deux compagnies, collaborent pour écrire et interpréter ensemble Nuda Vita, une comédie grinçante sur le thème de l’exclusion. La pièce commence par une banale conversation entre amis, complices, amants, membres d’une même famille ou bien le tout à la fois, dans une confusion un peu suspecte des degrés d’intimité. On parle de tout et de rien. La danse elle-même intervient comme un petit imprévu parmi d’autres, comme le moyen le plus naturel de dire les choses ou de ne pas les dire. Tout est si merveilleusement fluide qu’on se demande ce qui se dissimule derrière tant de camaraderie.
Quelques propos innocemment horribles, comme des grains de sable, viennent enrayer le mécanisme de ce joyeux papotage. Les quatre personnages, qui semblent ignorer la cruauté de leur conversation, reproduisent à l’intérieur de leur petite communauté le réflexe d’exclusion qui avait provoqué leur marginalisation. Avec le ton cinglant qui les caractérise, les soeurs Carlotta et Caterina Sagna mettent à nu les rapports sociaux et les placent sous un éclairage tragi-comique à l’éclat étrangement familier.
Tarif B
Théâtre Saragosse
Durée 1H00
Que les inconditionnels se réjouissent : les chorégraphes Carlotta Sagna (Tourlourou, Ad vitam) et Caterina Sagna (Basso ostinato, POMPEI), qui ont récemment fusionné leurs deux compagnies, collaborent pour écrire et interpréter ensemble Nuda Vita, une comédie grinçante sur le thème de l’exclusion. La pièce commence par une banale conversation entre amis, complices, amants, membres d’une même famille ou bien le tout à la fois, dans une confusion un peu suspecte des degrés d’intimité. On parle de tout et de rien. La danse elle-même intervient comme un petit imprévu parmi d’autres, comme le moyen le plus naturel de dire les choses ou de ne pas les dire. Tout est si merveilleusement fluide qu’on se demande ce qui se dissimule derrière tant de camaraderie.
Quelques propos innocemment horribles, comme des grains de sable, viennent enrayer le mécanisme de ce joyeux papotage. Les quatre personnages, qui semblent ignorer la cruauté de leur conversation, reproduisent à l’intérieur de leur petite communauté le réflexe d’exclusion qui avait provoqué leur marginalisation. Avec le ton cinglant qui les caractérise, les soeurs Carlotta et Caterina Sagna mettent à nu les rapports sociaux et les placent sous un éclairage tragi-comique à l’éclat étrangement familier.