PAS MAL COMME TITRE" />
Un humour grinçant doublé d’une énergie détonante : le collectif belge tg STAN puise dans les textes de Thomas Bernhard des situations ordinaires qui révèlent, sous une apparente banalité, la lâcheté et la malveillance des hommes. Les interprètes, truculents, audacieux et insolents, donnent un éclat réjouissant à ce sujet terrible.
Jeu 18 & ven 19 nov 20h30
Théâtre Saragosse
Le collectif de théâtre flamand tg STAN , c’est la part belle faite à l’acteur, l’absence de metteur en scène, un jeu dépouillé, le plaisir de jouer et un puissant message social voire politique.
Avec un humour grinçant et une énergie au vitriol, tg STAN sert admirablement le propos de Thomas Bernhard. Elevé dans les valeurs du national-socialisme, l’écrivain autrichien combat ensuite le nazisme avec toute la virulence de sa plume, dénonçant l’hypocrisie de son peuple. Cinq de ses textes ou dramuscules, pour « minuscules drames », sont regroupés sous le titre à l’humour décalé « Sauve qui peut » pas mal comme titre. Cette pièce est le second volet d’une trilogie consacrée à l’auteur.
Les trois comédiens, Jolente De Keersmaeker, Sara De Roo et Damiaan De Schrijver, sont à la fois hilares et féroces dans leur interprétation des situations les plus ordinaires, révélatrices, sous une apparente banalité, de la lâcheté et de la malveillance des hommes. La gravité du sujet est traitée sur un ton de salutaire légèreté dans ce remarquable spectacle auquel les interprètes truculents, audacieux et insolents donnent un éclat réjouissant.
Tarif B
Théâtre Saragosse
Durée 1H45
Le collectif de théâtre flamand tg STAN , c’est la part belle faite à l’acteur, l’absence de metteur en scène, un jeu dépouillé, le plaisir de jouer et un puissant message social voire politique.
Avec un humour grinçant et une énergie au vitriol, tg STAN sert admirablement le propos de Thomas Bernhard. Elevé dans les valeurs du national-socialisme, l’écrivain autrichien combat ensuite le nazisme avec toute la virulence de sa plume, dénonçant l’hypocrisie de son peuple. Cinq de ses textes ou dramuscules, pour « minuscules drames », sont regroupés sous le titre à l’humour décalé « Sauve qui peut » pas mal comme titre. Cette pièce est le second volet d’une trilogie consacrée à l’auteur.
Les trois comédiens, Jolente De Keersmaeker, Sara De Roo et Damiaan De Schrijver, sont à la fois hilares et féroces dans leur interprétation des situations les plus ordinaires, révélatrices, sous une apparente banalité, de la lâcheté et de la malveillance des hommes. La gravité du sujet est traitée sur un ton de salutaire légèreté dans ce remarquable spectacle auquel les interprètes truculents, audacieux et insolents donnent un éclat réjouissant.
D’après Cinq dramuscules (Acquittement, Glaces, Le Mois de Marie, Match, Un Mort) de Thomas Bernhard avec Jolente De Keersmaeker, Sara De Roo et Damiaan De Schrijver / Mise en place Matthias de Koning / Costumes Inge Büscher / Assistance costumes Filip Eyckmans / Lumières Thomas Walgrave / Technique Raf De Clercq / Traduction en français Claude Porcell / Remerciements à Martine Bom, Laurence D’Hondt et Gerhard Jäger