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Circa
Cirque / En famille / mercredi 12 & jeudi 13 mars 20h  / Le Foirail
1H / TARIF A

Les acrobates australiens de Circa se confrontent au mythique Sacre du Printemps de Stravinsky, œuvre de prédilection du champ chorégraphique. Cette production débordante d’énergie et imprégnée d’humour noir ouvre une voie nouvelle pour le cirque contemporain.

Créée à Brisbane en Australie en 2004, Circa est aujourd’hui l’une des compagnies de cirque les plus reconnues sur la scène internationale. La virtuosité acrobatique de ses interprètes, placés sous la direction de Yaron Lifschitz, la mène à des défis artistiques et physiques toujours plus ambitieux. Elle livre ici une version époustouflante du Sacre, une chorégraphie 100% acrobatique à la fois éruptive et flamboyante, sur la musique de Stravinsky et une création musicale signée Philippe Bachman en guise de prologue. Yaron Lifschitz met en scène les membres d’une tribu et leurs pulsions, leur rapport à la solitude et à l’espoir. Pour ce rituel extraordinaire, les dix acrobates rivalisent de torsions, d’élans et de sensualité dans une forme de vitalité brute qui épouse les sonorités tempétueuses de la musique. L’émotion et la force physique traversent les corps, sous les lumières ciselées de Véronique Bennett. La danse tribale et organique de ce Sacre nous plonge dans les tumultes de l’âme humaine.

Pièce pour dix interprètes / Conception et mise en scène Yaron Lifschitz / Musique originale Philippe Bachman, Igor Stravinsky / Création lumières Veronique Bennett / Direction technique Jason Organ / Costumes Libby McDonnell / Production Danielle Kellie / Crédit photo Robert Torres & Brennan Spark
PRODUCTION

Coproduction Merrigong Theatre Company, La Comète – Scène Nationale de Châlons-en- Champagne / Soutien Australian Government à travers l’Australia Council et de son fonds pour l’Art du Queensland Government à travers l’Arts Queensland / The Rite of Spring d’Igor Stravinsky est utilisé avec la permission d’Hal Leonard Australia Pty Ltd, exclusive agent for Boosey & Hawkes Music Publishers of London

Les acrobates australiens de Circa se confrontent au mythique Sacre du Printemps de Stravinsky, œuvre de prédilection du champ chorégraphique. Cette production débordante d’énergie et imprégnée d’humour noir ouvre une voie nouvelle pour le cirque contemporain.

Créée à Brisbane en Australie en 2004, Circa est aujourd’hui l’une des compagnies de cirque les plus reconnues sur la scène internationale. La virtuosité acrobatique de ses interprètes, placés sous la direction de Yaron Lifschitz, la mène à des défis artistiques et physiques toujours plus ambitieux. Elle livre ici une version époustouflante du Sacre, une chorégraphie 100% acrobatique à la fois éruptive et flamboyante, sur la musique de Stravinsky et une création musicale signée Philippe Bachman en guise de prologue. Yaron Lifschitz met en scène les membres d’une tribu et leurs pulsions, leur rapport à la solitude et à l’espoir. Pour ce rituel extraordinaire, les dix acrobates rivalisent de torsions, d’élans et de sensualité dans une forme de vitalité brute qui épouse les sonorités tempétueuses de la musique. L’émotion et la force physique traversent les corps, sous les lumières ciselées de Véronique Bennett. La danse tribale et organique de ce Sacre nous plonge dans les tumultes de l’âme humaine.

DISTRIBUTION

Pièce pour dix interprètes / Conception et mise en scène Yaron Lifschitz / Musique originale Philippe Bachman, Igor Stravinsky / Création lumières Veronique Bennett / Direction technique Jason Organ / Costumes Libby McDonnell / Production Danielle Kellie / Crédit photo Robert Torres & Brennan Spark

 
RENDEZ-VOUS
Documentaire
Dancing Pina
samedi 15 mars 16h

Projeté à l’occasion de la diffusion de Sacre de la compagnie australienne Circa, ce film nous rappelle, par le biais du chef d’œuvre de Pina Bausch, la place majeure de l’œuvre de Stravinsky dans l’histoire de la danse. Le documentaire touchant et magistral Dancing Pina montre avec justesse la transmission du répertoire de la chorégraphe Pina Bausch à de jeunes interprètes guidés par d’anciens membres du Tanztheater. Le réalisateur Florian Heinzen-Ziob suit deux productions à l’Opéra Semper en Allemagne et à l’École des Sables du Sénégal avec des danseurs issus de tous les pays d’Afrique. Ils revisitent les chorégraphies légendaires que sont Iphigénie en Tauride et Le Sacre du Printemps. Pour ces artistes, issus de la danse contemporaine, du hip-hop ou du ballet classique, « danser Pina », c’est questionner ses limites, ses désirs, et métamorphoser une œuvre tout en se laissant soi-même métamorphoser par elle.

En partenariat avec La Médiathèque Intercommunale André Labarrère

 

Circa

De Brisbane en Australie, provient une audacieuse nouvelle vision du cirque contemporain. Un mélange de corps, lumière, son et technique. Un lieu où l’acrobatie et le mouvement se fondent en un seul et même tout. Une célébration des possibilités d’expression du corps humain à son extrême.

Depuis 2006, Circa a joué dans plus de 40 pays autour des 6 continents. Le travail de Circa a été reçu avec enthousiasme par les critiques du monde entier. La compagnie travaille aussi sur des pièces mêlant plusieurs disciplines très innovantes qui repoussent les frontières de la pratique et de la perception du cirque. Circa s’est allié au Quatuor Debussy lors du spectacle Opus ou, plus récemment, a créé un spectacle mêlant opéra et cirque autour d’Il ritorno d’Ulisse in patria de Monteverdi.

Circa a été à l’affiche de la Villette (Wunderkammer), du Rondpoint (Beyond) ou plus récemment de la Scala (Humans). Circa, ce sont plusieurs équipes d’artistes à temps plein et une équipe administrative basée à Brisbane.

La compagnie dirige également un centre d’entraînement avec un impressionnant programme d’ateliers dans leurs locaux, dans les écoles et avec leurs partenaires dans tout le Queensland et au-delà. Circa a une impressionnante expérience dans la production d’ateliers de qualité pour les enfants, les jeunes et les adultes.

LA Dance Chronicle, Grace Courvoisier

Le directeur artistique Yaron Lifschitz nous permet dès le début de la pièce d’établir une relation avec ce spectacle énigmatique, intriguant et captivant.

Malgré le mouvement brut et engagé du cirque, Sacre dépeint une sensibilité et une tendresse que l’on retrouve dans n’importe quelle expérience de ballet ou de danse moderne. Les acrobates réalisent d’impressionnants portés qui expriment non seulement leur force physique mais aussi une grande vulnérabilité. Les hommes en pantalons noirs et vestes de costume, les femmes en jupes noires et justaucorps, les membres de l’ensemble escaladent, se balancent et transfèrent leur poids tout en se rattrapant d’une poignée de main. Parfois jusqu’à trois acrobates se tiennent debout sur les épaules d’un autre, à l’image d’un mât de totem. Sous l’éclairage mystérieux de Benett composé uniquement de projecteurs d’un blanc éclatant, soigneusement disposés dans la scénographie, et par la mise en scène de Lifshitz, ce sont des visages sombres et des silhouettes qui se dressent au-dessus de nous… évoquant une émotion primitive d’une familiarité incertaine.

Tout au long de la représentation, s’enchainent des postures et des poses qui rappellent des divinités. Un poirier se transforme en flexion arrière, et d’un seul porté, les interprètes tournent dans les airs et sont rattrapés par quelqu’un qui traverse la scène en quelques secondes, comme si chaque corps était un sacrifice, l’acrobate voué au risque de tomber et de ne jamais être rattrapé. Les ascensions créées sont bien vertigineuses, mais les véritables moments où l’on retient notre souffle résident dans la déconstruction. Avec chaque totem, c’est une conquête. A chaque instant de déconstruction, Circa nous offre du travail d’équipe, de solidarité et, surtout, de l’humilité. Dans les airs, au-dessus de leurs épaules, les acrobates sont des dieux, mais au sol, en équilibre épaule contre épaule, ils nous livrent toute leur humanité.  

ESPACES PLURIELS
SCÈNE CONVENTIONNÉE
D'INTÉRÊT NATIONAL
ART ET CRÉATION DANSE