Figure incontournable du mouvement hiphop depuis le début des années 1990, le chorégraphe Mourad Merzouki, aujourd’hui directeur du Centre chorégraphique national de Créteil, inscrit son travail au carrefour de multiples disciplines. Sur la danse hip-hop explorée dans tous ses styles, se greffent le cirque, les arts martiaux, les arts plastiques, la vidéo et la musique live. Le dispositif imaginé pour Vertikal par Fabrice Guillot, chorégraphe et directeur artistique de la compagnie Retouramont, offre à Mourad Merzouki un champ d’expérimentation nouveau, une nouvelle surface où déployer sa danse hybride. Après la troisième dimension explorée dans Pixel, c’est tout le système des appuis et le rapport au sol de la danse hip-hop qui se trouvent bouleversés par le croisement avec la danse verticale. Tour à tour voltigeurs, porteurs ou contrepoids, les dix interprètes s’approprient l’espace aérien, naviguant du visible à l’invisible, dans une interaction permanente avec la musique très cinématographique d’Armand Amar. La dimension spectaculaire de la danse hip-hop, transfigurée par l’apesanteur, se superpose à la sensibilité du geste sans l’occulter. C’est au contraire dans le détournement des codes et la liberté du mouvement que la magie opère : la virtuosité se fait délicatesse et les figures acrobatiques, suspendues, semblent frôler le sol avec une douceur vertigineuse. La fluidité parfaite du mouvement et les liens ténus qui relient les danseurs sont autant de lignes de fuite d’où émane l’illusion de l’envol.

Figure incontournable du mouvement hiphop depuis le début des années 1990, le chorégraphe Mourad Merzouki, aujourd’hui directeur du Centre chorégraphique national de Créteil, inscrit son travail au carrefour de multiples disciplines. Sur la danse hip-hop explorée dans tous ses styles, se greffent le cirque, les arts martiaux, les arts plastiques, la vidéo et la musique live. Le dispositif imaginé pour Vertikal par Fabrice Guillot, chorégraphe et directeur artistique de la compagnie Retouramont, offre à Mourad Merzouki un champ d’expérimentation nouveau, une nouvelle surface où déployer sa danse hybride. Après la troisième dimension explorée dans Pixel, c’est tout le système des appuis et le rapport au sol de la danse hip-hop qui se trouvent bouleversés par le croisement avec la danse verticale. Tour à tour voltigeurs, porteurs ou contrepoids, les dix interprètes s’approprient l’espace aérien, naviguant du visible à l’invisible, dans une interaction permanente avec la musique très cinématographique d’Armand Amar. La dimension spectaculaire de la danse hip-hop, transfigurée par l’apesanteur, se superpose à la sensibilité du geste sans l’occulter. C’est au contraire dans le détournement des codes et la liberté du mouvement que la magie opère : la virtuosité se fait délicatesse et les figures acrobatiques, suspendues, semblent frôler le sol avec une douceur vertigineuse. La fluidité parfaite du mouvement et les liens ténus qui relient les danseurs sont autant de lignes de fuite d’où émane l’illusion de l’envol.