Après Optraken, leur première pièce déjà présentée en collaboration par Espaces Pluriels et l’Espace James Chambaud en 2019, le Galactik Ensemble poursuit son engagement physique à la recherche du point de bascule, point de fragilité qui caractérise pour eux le rapport de l’homme à son environnement. Cette nouvelle création place à nouveau les quatre interprètes dans un espace mobile qui s’effondre et s’érige dans un surgissement permanent, déplaçant le cadre du récit d’une cuisine à un bord de mer, d’une forêt à une chambre d’enfant… On y reconnait cette envie de construire et déconstruire des situations, de rendre visible les mécanismes à l’œuvre et celui qui les manipule. Le décor imaginé par l’illustratrice Mathilde Bourgon, spécialisée dans la fabrication de popups, se déplie à vitesse accélérée. Les plans, les coins, les plis offrent des brèches pour basculer dans un autre monde. Les acrobates sautent d’une histoire à l’autre tandis que les cadres se déconstruisent. Les glissements et déséquilibres des corps et de l’espace provoquent des césures, des juxtapositions, des fractures, des rebonds dans une narration qui s’écrit comme une mosaïque d’instants. Le plaisir naît de la succession accidentée des ruptures qui prennent le spectateur par surprise et court-circuitent le sens. Comme sur un échiquier fantastique dont les cases se détraquent, les acrobates sont joués par un réel inconsistant. Une fausse maladresse qui émerveille.
EN PARTENARIAT AVEC L’ESPACE JAMES CHAMBAUD À LONS.

Après Optraken, leur première pièce déjà présentée en collaboration par Espaces Pluriels et l’Espace James Chambaud en 2019, le Galactik Ensemble poursuit son engagement physique à la recherche du point de bascule, point de fragilité qui caractérise pour eux le rapport de l’homme à son environnement. Cette nouvelle création place à nouveau les quatre interprètes dans un espace mobile qui s’effondre et s’érige dans un surgissement permanent, déplaçant le cadre du récit d’une cuisine à un bord de mer, d’une forêt à une chambre d’enfant… On y reconnait cette envie de construire et déconstruire des situations, de rendre visible les mécanismes à l’œuvre et celui qui les manipule. Le décor imaginé par l’illustratrice Mathilde Bourgon, spécialisée dans la fabrication de popups, se déplie à vitesse accélérée. Les plans, les coins, les plis offrent des brèches pour basculer dans un autre monde. Les acrobates sautent d’une histoire à l’autre tandis que les cadres se déconstruisent. Les glissements et déséquilibres des corps et de l’espace provoquent des césures, des juxtapositions, des fractures, des rebonds dans une narration qui s’écrit comme une mosaïque d’instants. Le plaisir naît de la succession accidentée des ruptures qui prennent le spectateur par surprise et court-circuitent le sens. Comme sur un échiquier fantastique dont les cases se détraquent, les acrobates sont joués par un réel inconsistant. Une fausse maladresse qui émerveille.