Issue de l’École Nationale de Cirque de Rosny-sous- Bois et du Centre national des arts du cirque, interprète chez Mathurin Bolze pour Du goudron et des plumes, Maroussia Diaz Verbèke mêle la corde volante et le fil souple et revisite les codes du cirque pour se confronter aux sujets du monde d’aujourd’hui. Son travail de création s’inspire d’une recherche théorique sur le cirque classique et son mode de composition. Son enjeu tient dans la manière dont les numéros s’enchaînent et contrastent les uns avec les autres, dans la diversité des registres et le rythme vif qui en découle. Après nous avoir ravis avec ses deux derniers spectacles, le jubilatoire De nos Jours [Notes on the Circus], au sein du collectif Ivan Mosjoukine, et l’inoubliable Le Vide – essai de cirque avec Fragan Gehlker et Alexis Auffray, Maroussia Diaz Verbèke compose un troisième cirque, inventif, saisissant et festif. Avec un programme d’une dizaine de numéros extra et presque ordinaires, imaginé comme une grande traversée pêle-mêle de la vie, Circus Remix est une parade moderne. Une collection passionnée de mille sujets et pensées existentielles viennent tour à tour dans le cercle, figurer au propre la marche littéralement au plafond, le saut intrépide de la mort, l’incroyable jeu de mots, le rire renversant, la voltige de l’enthousiasme, l’équilibre d’aplomb et autres exercices initiatiques de notre existence kaléidoscopique.
EN PARTENARIAT AVEC L’ESPACE JAMES CHAMBAUD
Production Le Troisième Cirque / Accueil en résidence et production Le Monfort Théâtre – Paris, La Cascade – Pôle National Cirque Ardèche-Auvergne-Rhône-Alpes – Bourg-Saint-Andéol, Plateforme 2 Pôles Cirques en Normandie, La Brèche à Cherbourg,Cirque Théâtre d’Elbeuf, Le Manège de Reims – Scène Nationale, L’Espace Périphérique (Mairie de Paris – Parc de la Villette), Le Carré Magique Lannion Trégor – Pôle National Cirque Bretagne, L’Espace Germinal– Scènes de l’Est Valdoisien et le réseau CirquEvolution, CIRCa – Pôle National Cirque, Auch Gers Occitanie Pyrénées Méditerranée, La Verrerie d’Alès – Pôle National Occitanie Pyrénées Méditerranée, Le Plus / Petit Cirque du Monde – Centre des Arts du Cirque et des Cultures Emergentes - Bagneux / Ainsi que le Théâtre de Cornouaille - Centre de création musicale - Scène Nationale de Quimper, Ivan Mosjoukine porté par l’association Le point Triple, L’association Beaumarchais – SACD au titre de l’aide à la résidence et à la production, Trucks at Work – Transports Terre / Air / Mer, La SPEDIDAM,DGCA – Ministère de la culture et de la communication DRAC Île-de-France – Ministère de la culture et de la communication DICRéAM – Centre national de la cinématographie, Arcadi Île-de- France La Ville de Paris (attente réponse commission), INA (Institut National Audiovisuel).
Issue de l’École Nationale de Cirque de Rosny-sous- Bois et du Centre national des arts du cirque, interprète chez Mathurin Bolze pour Du goudron et des plumes, Maroussia Diaz Verbèke mêle la corde volante et le fil souple et revisite les codes du cirque pour se confronter aux sujets du monde d’aujourd’hui. Son travail de création s’inspire d’une recherche théorique sur le cirque classique et son mode de composition. Son enjeu tient dans la manière dont les numéros s’enchaînent et contrastent les uns avec les autres, dans la diversité des registres et le rythme vif qui en découle. Après nous avoir ravis avec ses deux derniers spectacles, le jubilatoire De nos Jours [Notes on the Circus], au sein du collectif Ivan Mosjoukine, et l’inoubliable Le Vide – essai de cirque avec Fragan Gehlker et Alexis Auffray, Maroussia Diaz Verbèke compose un troisième cirque, inventif, saisissant et festif. Avec un programme d’une dizaine de numéros extra et presque ordinaires, imaginé comme une grande traversée pêle-mêle de la vie, Circus Remix est une parade moderne. Une collection passionnée de mille sujets et pensées existentielles viennent tour à tour dans le cercle, figurer au propre la marche littéralement au plafond, le saut intrépide de la mort, l’incroyable jeu de mots, le rire renversant, la voltige de l’enthousiasme, l’équilibre d’aplomb et autres exercices initiatiques de notre existence kaléidoscopique.
Le Troisième cirque / Maroussia Diaz Verbèke / Circographe Maroussia Diaz Verbèke / Sur la piste Sellah Saimoaossi / Assistante Célia Méguellatti / Régie générale Christophe Velay / Collaboration archives sonores Elodie Royer / Réalisation sonore Gregory Cosenza / Réalisation technologique Antoine Villeret / Construction La Fabrique Affamée – Arnaud Sauvage / Costumes Gwladys Duthil / Production et diffusion Marc Délhiat / Design graphique - Collage Erwan Soyer / Collaborations ponctuelles Arnaud Thomas, William Thomas, Anna Von Gruniguen, Emmanuelle Lyon, Claire Dosso, graphistes Les Voisins, Charlotte Winter, Stéphane Treziny, Joachim Gacon-Douard, Masami Charlotte Lavault / Photo Erwan Soyer
Maroussia Diaz Verbèke
Maroussia Diaz Verbèke est directrice artistique, circographe, chercheuse, acrobate sur corde, monte dans
les arbres - cherche quelque chose à faire dans cette grande maison - fait de la gymnastique avec beaucoup
d’entrain - fait son premier spectacle sans s’en apercevoir dans le plus petit chapiteau du monde - bac S -
entre à l’École Nationale de Cirque de Rosny-Sous-Bois - travaille la corde volante et le fil souple - cherche à
mêler les deux - trouve une première solution - continue au Centre National des Arts du Cirque - (...) -cofonde
le collectif Ivan Mosjoukine - crée le spectacle De nos jours [Notes on the Circus] en octobre 2011
avec passion - à partir de 2013, travaille avec Fragan Gehlker & Alexis Auffray sur l’écriture du spectacle Le
Vide - organise des rencontres-conférences autour de la dramaturgie du cirque au CENTQUATRE-PARIS dans
le cadre des représentations de De nos jours [Notes On The Circus] - voyage - à partir de 2014, imagine un
troisième cirque - orchestre l’aventure depuis - préfère plus que tout, chercher comment le cirque peut être
un langage en soi - ah ah -
Circus Remix : une nuit d’étoiles pour comprendre les arts de la piste
Sans parole mais pas sans mot, Maroussia Diaz Verbèke signe un premier one woman-show poétique qui passe
au crible les codes du cirque. Il a été créé mercredi soir au Monfort Théâtre, à Paris.
Elle est magnifique Maroussia Diaz Verbèke. En pantalon noir et casquette ou en robe décolletée jusqu’en bas
du dos, elle a une présence fascinante. Elle a commencé sa carrière en frappant un grand coup. En 2011, elle
créait le collectif Ivan Mosjoukine avec Erwan Ha Kyoon Larcher, Vimala Pons et Tsirihaka Harrivel. Ensemble, ils
donnaient De nos jours et faisaient une entrée remarquable dans le monde de la piste. Las, le collectif n’a duré
que le temps d’un spectacle. En début d’année, Vimala Pons et Tsirihaka Harrivel créaient Grande, remarquable
charivari sur le désordre du quotidien, d’ores et déjà promis à une belle carrière.
Maroussia Diaz Verbèke, elle, a signé mercredi sa propre création au Monfort théâtre à Paris. Un solo intitulé
Circus Remix. La pièce se déroule sur une petite scène circulaire entourée de gradins où prend place le public.
Maroussia joue sur les codes du cirque. Des panneaux qu’elle effeuille expliquent la règle du jeu. « Je vais vous
dire ce que j’ai sur le coeur sans vous parler », explique l’un d’eux. Des écrans prennent le relais de ce monologue
intérieur, aussi divers qu’intarissable. Maroussia l’a composé en mixant des propos et des musiques puisés aux
sources les plus diverses. Certaines phrases sont fondamentales, comme un truculent entretien de Françoise
Héritier sur la différence entre les hommes et les femmes. D’autres se fondent dans un lointain bla-bla. Un
programme rassemble ces références dans un élégant catalogue.
Le spectacle est découpé en chapitres : le corps, le mot, l’élan, le défi, le début, la fin, l’animal... qui dissèquent
les fondamentaux de la piste. Entre ces chapitres, une nuit d’étoiles plonge les spectateurs dans le cosmos.
Maroussia en profite pour se changer et réapparaître, lançant un nouveau thème. La lumière ne crée aucun
mystère : les spectateurs sont pris dans le même éclairage que le spectacle.
Il y a des traits de génie, des prises de risques, des traits d’humour, une manière de prendre les mots à leur sens
propre ou au contraire d’aller chercher des métaphores. Finalement, c’est quoi le cirque ? Maroussia s’amuse de cette définition : art de faire « la chose la plus inutile au monde », et l’illustre en marchant tête en bas sur
une échelle à l’envers, ou s’essayant à d’incroyables acrobaties pour amplifier par un micro le son d’un petit
téléphone. De même, elle illustre pourquoi le cirque n’a pas le droit à la parole...
La plupart des séquences sont inventives, et Maroussia surprend, se renouvelle et ne se ménage pas. [...]
Le Figaro, Ariane Bavelier, septembre 2017