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Le Ring de Katharsy -> annulé
Alice Laloy
Théâtre / mardi 02 & mercredi 03 décembre 20h  / Le Foirail
durée 1h25 / TARIF A

Nous sommes au regret de vous informer que les représentations du spectacle Le Ring de Katharsy d’Alice Laloy, prévues les 02 et 03 décembre au Foirail, sont annulées en raison d’une blessure de l’un des danseurs.

« Hier quelques heures avant notre répétition générale, un danseur de notre équipe s’est blessé rendant impossible sa participation au spectacle pour une période encore indéterminée. Au vu de l’écriture de notre spectacle, nous n’avons pas d’autre choix que d’annuler les représentations. Effectivement, Le Ring de Katharsy est un spectacle composé de 15 partitions artistiques et techniques précises et interdépendantes les unes des autres, ce qui en fait un assemblage artisanal habituellement fort mais, aujourd’hui fragile. C’est avec une profonde désolation que nous prenons cette décision. »

Alice Laloy, directrice Artistique La Compagnie S’Appelle Reviens

En pratique

Vous bénéficiez d’un avoir :

Vous recevrez en début de semaine prochaine un mail de notre billetterie avec un avoir valable jusqu’au mois de novembre 2026 (vérifiez dans les spams ou les indésirables).

Si vous préférez obtenir un remboursement de vos places :

Adressez-nous un mail à accueil@espacespluriels.fr accompagné de votre RIB. Le remboursement est possible jusqu’au 01 mars 2026.

L’équipe de la scène Espaces Pluriels vous remercie par avance pour votre compréhension et vous présente ses sincères excuses pour cette annulation.

Avec Coralie Arnoult, Lucille Chalopin, Alberto Diaz, Camille Guillaume, Dominique Joannon, Antoine Maitrias, Léonard Martin, Baptiste Ménard, Antoine Mermet, Marion Tassou, Maxime Steffan en alternance avec Théo Pétrignet. Conception et mise en scène Alice Laloy. Écriture et choré-graphie Alice Laloy en complicité avec l’ensemble de l’équipe artistique. Assistanat et collaboration artistique Stéphanie Farison. Collaboration chorégraphique Stéphanie Chêne. Scénographie Jane Joyet. Création lumière César Godefroy. Composition musicale Csaba Palotaï. Ingénieure son de création Géraldine Foucault. Recherche et développement des accessoires et objets Antonin Bouvret. Recherche, dessin et développement des systèmes de lâchés Antonin Bouvret, Christian Hugel. Renfort construction Julien Aillet, Julien Joubert. Création costumes Alice Laloy, Maya-Lune Thieblemont, Anne Yarmola. Renfort costumes Angélique Legrand. Création graphique et vidéo Maud Guerche. Typographie MisterPixel, Christophe Badani. Assistanat création vidéo Félix Farjas, Malo Lacroix. Regard cascades Anis Messabis. Assistante-stagiaire mise en scène Salomé Baumgartner. Stagiaire costumes Esther Le Bellec. Régie générale et plateau Sylvain Liagre en alternance avec Baptiste Douaud. Régie plateau Léonard Martin. Régie lumière en tournée Elisa Millot en alternance avec Antoine Hansberger. Régie son en tournée Arthur Legouhy en alternance avec Margault Willkomm. Confection des décors Les Ateliers du Théâtre National de Strasbourg (TNS). Coordination des projets artistiques Joanna Cochet. Production et diffusion Gabrielle Dupas. Administration Céline Amadis. Communication Manon Rouquet. Crédit photo Simon Gosselin
Production
Production La Compagnie s’Appelle Reviens. Coproduction T2G - CDN de Gennevilliers, Théâtre de L’Union - CDN du Limousin, Théâtre National populaire - CDN de Villeurbanne, Festival d’automne à Paris, Théâtre National de Strasbourg, La Comédie de Clermont-Ferrand Scène Nationale, Théâtredelacité - CDN Toulouse Occitanie, Marionnettissimo, Théâtre d’Orléans - Scène Nationale, Le Bateau Feu - Scène nationale Dunkerque, Théâtre Nouvelle Génération - CDN de Lyon, La Rose des Vents - Scène nationale Lille Métropole Villeneuve d’Ascq, Théâtre Olympia - CDN Tours, Malakoff Scène nationale. Réalisé avec l’aide du Ministère de la culture. Soutien Fonds SACD, Ministère de la culture Grandes Formes Théâtre, SPEDIDAM.

Nous sommes au regret de vous informer que les représentations du spectacle Le Ring de Katharsy d’Alice Laloy, prévues les 02 et 03 décembre au Foirail, sont annulées en raison d’une blessure de l’un des danseurs.

« Hier quelques heures avant notre répétition générale, un danseur de notre équipe s’est blessé rendant impossible sa participation au spectacle pour une période encore indéterminée. Au vu de l’écriture de notre spectacle, nous n’avons pas d’autre choix que d’annuler les représentations. Effectivement, Le Ring de Katharsy est un spectacle composé de 15 partitions artistiques et techniques précises et interdépendantes les unes des autres, ce qui en fait un assemblage artisanal habituellement fort mais, aujourd’hui fragile. C’est avec une profonde désolation que nous prenons cette décision. »

Alice Laloy, directrice Artistique La Compagnie S’Appelle Reviens

En pratique

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DISTRIBUTION

Avec Coralie Arnoult, Lucille Chalopin, Alberto Diaz, Camille Guillaume, Dominique Joannon, Antoine Maitrias, Léonard Martin, Baptiste Ménard, Antoine Mermet, Marion Tassou, Maxime Steffan en alternance avec Théo Pétrignet. Conception et mise en scène Alice Laloy. Écriture et choré-graphie Alice Laloy en complicité avec l’ensemble de l’équipe artistique. Assistanat et collaboration artistique Stéphanie Farison. Collaboration chorégraphique Stéphanie Chêne. Scénographie Jane Joyet. Création lumière César Godefroy. Composition musicale Csaba Palotaï. Ingénieure son de création Géraldine Foucault. Recherche et développement des accessoires et objets Antonin Bouvret. Recherche, dessin et développement des systèmes de lâchés Antonin Bouvret, Christian Hugel. Renfort construction Julien Aillet, Julien Joubert. Création costumes Alice Laloy, Maya-Lune Thieblemont, Anne Yarmola. Renfort costumes Angélique Legrand. Création graphique et vidéo Maud Guerche. Typographie MisterPixel, Christophe Badani. Assistanat création vidéo Félix Farjas, Malo Lacroix. Regard cascades Anis Messabis. Assistante-stagiaire mise en scène Salomé Baumgartner. Stagiaire costumes Esther Le Bellec. Régie générale et plateau Sylvain Liagre en alternance avec Baptiste Douaud. Régie plateau Léonard Martin. Régie lumière en tournée Elisa Millot en alternance avec Antoine Hansberger. Régie son en tournée Arthur Legouhy en alternance avec Margault Willkomm. Confection des décors Les Ateliers du Théâtre National de Strasbourg (TNS). Coordination des projets artistiques Joanna Cochet. Production et diffusion Gabrielle Dupas. Administration Céline Amadis. Communication Manon Rouquet. Crédit photo Simon Gosselin
 
 

Alice Laloy et la Compagnie s’Appelle Reviens
La Compagnie s’Appelle Reviens est créée le 25 janvier 2002 à Strasbourg à l’initiative d’Alice Laloy, celle-ci tout juste issue de la 32ème promotion (1998/2001) de l’école du Théâtre National de Strasbourg, section scénographie/création de costumes. Pendant son cursus au TNS, Alice Laloy découvre la marionnette et s’interroge sur cette autre manière d’aborder le théâtre. Elle crée La Compagnie s’Appelle Reviens afin d’y développer sa recherche en parallèle de son activité de scénographe et de costumière. Entre 2002 et 2008, parallèlement à son travail de compagnie, Alice Laloy travaille au théâtre et à l’opéra avec différents metteurs en scène : Lukas Hemleb, Catherine Anne, Michèlle Foucher, Jean-Pierre Vincent, Yannick Jaulin … Sur cette même période et au sein de la compagnie, elle crée D’états de femmes en 2004 et Moderato en 2006 qui lui permettent de faire découvrir son univers dans le milieu de la marionnette contemporaine. Entre 2009 et 2011, la compagnie est artiste en résidence au TJP- CDN d’Alsace pour trois années. À partir de cette période, Alice Laloy se consacre uniquement à l’élaboration de ses projets. En 2009, elle reçoit le Molière du meilleur spectacle jeune public pour sa création 86 centimètres. En 2011, Y es-tu ? est sélectionné parmi les quatre spectacles jeune public nominés aux Molières. En 2012, elle crée Batailles puis le retravaille de manière à créer Rebatailles en 2013 pour lequel l’Institut International de la Marionnette lui remet le prix de la Création/Expérimentation, récompensant son travail qui a su renouveler les langages, les pratiques et les formes esthétiques des arts de la marionnette. Sous ma peau/Sfu.ma.to, créé en 2015, reçoit l’aide à l’écriture-dramaturgie plurielle du Centre National du Théâtre (devenu ARTCENA). Cette année-là, elle crée également Tempo, forme courte pour vitrine sur une commande du Fracas CDN de Montluçon.
Invitée par Fabrice Melquiot à créer un spectacle sur le dadaïsme, elle crée Ça dada en 2017 au Théâtre Amstramgram à Genève. Ce projet reçoit l’aide à l’écriture-dramaturgie plurielle du Centre National du Théâtre. Le spectacle sera repris en tournée en 2018 dans différents CDN et scènes nationales françaises. En 2014, Alice Laloy commence un projet de recherche photographique autour de Pinocchio qui la conduit jusqu’en Mongolie, à l’occasion du programme Hors les murs 2017 de l’Institut Français dont elle est lauréate. Le projet photographique Pinocchio(s) constitue une exposition présentée en France et à l’international (Québec, Suède). Suite à cette résidence en Mongolie, elle développe une version scénique issue du travail photographique : une performance pour vingt-six interprètes amateurs : treize enfants danseurs et treize jeunes adultes acteurs-manipulateurs. La première version de cette création, Pinocchio(live)#1, est créée pour l’ouverture de la Biennale Internationale des Arts de la Marionnette à Paris en mai 2019.

« Si vous avez l’impression tenace, ces temps-ci, de vivre en pleine dystopie, ce spectacle-là ne vous démentira pas. Mais peut-être suscitera-t-il une forme de catharsis malgré tout. Dans tous les cas, ce Ring de Katharsy [...] impressionne et fascine tout autant que Pinocchio (live), la précédente pièce de la metteuse en scène Alice Laloy, laquelle s’impose comme une créatrice majeure. [...] La force plastique de l’ensemble, l’accord entre musique électronique machinique (signée Csaba Palotaï) et mouvement, l’utilisation de la machinerie de théâtre comme dispositif de surveillance ou de projection d’objets sur le plateau, tout ici fait sens. Mais ce qui fascine avant tout, c’est le travail sur le corps marionnettique mené par Alice Laloy avec ses fabuleux interprètes, danseurs ou circassiens. Toute la beauté et l’étrangeté de la marionnette sont là, dans ces corps pourtant vivants, dans le frottement entre animé et inanimé, entre avatar et humain. Les gestes et courses légèrement saccadés, les regards doux et vides de ces créatures automates virtuels troublent au plus haut point : le miroir qu’ils nous renvoient, certes déformé mais glaçant, est bien celui d’un monde de manipulation. Tous ces éléments disent bien la profondeur de pensée qui sous-tend les spectacles d’Alice Laloy, au-delà de leur beauté formelle. Ce qui n’empêche pas la metteuse en scène de s’autoriser quelques pointes d’humour au passage, un humour largement beckettien qui est bien celui de la catastrophe. Pourtant, [...] à la toute fin, les pantins-avatars s’humanisent, se révoltent (deux termes synonymes chez Alice Laloy), tandis qu’une ultime surprise scénographique, somptueuse, s’offre au regard, sous la forme de l’irruption soudaine sur le plateau d’une giclée de couleur pure, qui signe le retour de la vie. Game over ? Peut-être pas tout à fait. »
Le Monde, Fabienne Darge, 24/11/24

« Cette création procède d’une accumulation d’expériences, d’extrapolations et de sensations qui ont généré des questionnements et des envies persistantes. [...] Tout d’abord, [...] il y a le désir de pousser plus en amont mes expériences sur la qualité corporelle et sonore de ces présences hybrides mi-humaines, mi-marionnettes. C’est dans cette continuité que je menais une expérience, avec des comédien·nes visant à ce que certain·es prennent en charge uniquement le corps d’une figure quand les autres prenaient en charge uniquement la voix. Je ne revendique pas l’expérience comme une révolution en soi : dans un sens, j’avais inventé une autre manière de proposer le doublage... Mais ma recherche était plus large que de vouloir créer une illusion ou un effet ; et l’expérience m’a amenée sur une piste qui en a ouvert d’autres. Aussi, le désir d’explorer une thématique qu’induit la marionnette et sur laquelle je n’ai pas encore travaillé frontalement : la manipulation. De fait, la marionnette fait écho aux rapports de pouvoir, de faux-vrai, de vrai-faux et de manipulation. Avec ce projet d’écriture, j’ai le désir d’explorer ce versant thématique qu’incorpore la marionnette. Par rebond métaphorique et par extrapolation, je fais le parallèle entre le lien qui existe entre le·a manipulateur·ice et sa marionnette et celui qui relie l’auteur·ice et son personnage. Un peu plus loin, j’y vois un parallèle avec le lien qui existe entre le metteur en scène et l’acteur ou l’actrice. Cette vision me ramène à l’idée de la figure théâtrale comme surface de projection inspirant au public la possibilité de vivre des émotions par procuration. Au regard de ces expériences et de ces réflexions, le désir de projeter une nouvelle fois l’écriture dans un contexte dystopique, m’a poussé à transposer la marionnette en avatar et la catharsis que provoque le théâtre en celle que suscite le jeu vidéo. C’est pourquoi cette pièce s’inspire des jeux et plus spécifiquement des jeux vidéo. La conception de l’écriture naît du dialogue qui se crée entre le fait d’imaginer le dispositif d’un jeu et le fait de paramétrer ce dispositif pour la scène. Le jeu vidéo devient une ressource fondamentale dans la conception de l’écriture. Il agit aussi comme filtre poétique qui permet d’accueillir un langage visuel, sonore, atmosphérique, une structure et des figures. Plus précisément, il s’agit de composer un jeu en miroir de notre société : le jeu fonctionne selon un système précisément défini et orchestré qui porte en lui son ordre hiérarchique et son organisation. Un ordre pyramidal dans lequel les paramètres évoluent mais selon lequel les fonctions restent stables. Il entraîne la dynamique de la pièce en produisant la force motrice dans le sens où il en induit la forme, le rythme et amène la tension dramatique. Qu’il se déploie sur un écran ou sur le plateau, le jeu est vecteur d’action et constitue une machine à jouer.
À l’instar des jeux vidéo, l’ensemble des programmations qui régit ce monde parallèle suit un ordre simplificateur dans le sens où il offre au joueur la possibilité de choisir sans le pousser dans des gouffres d’ordre psychologique. Le Ring de Katharsy est du théâtre d’action et de réaction. Par le prisme du jeu et par extrapolation, la société existe ici côté monstre : consumériste, compétitive à l’extrême, publicitaire, harceleuse, réductrice des champs de libertés. Cet aspect du monde devient une source d’inspiration pour définir les règles du jeu, mais aussi pour en produire les ressorts et les surprises. Jouer à jouer à la société un peu comme dans les Sims mais en monstrueux, en cruel, en drôle et en décalé pour offrir au spectateur la possibilité de se positionner dans un regard critique. Et puis, finalement, le jeu se révèle être un moyen plus qu’une fin en soi : le moyen de faire naître une révolution. »
Alice Laloy

ESPACES PLURIELS
SCÈNE CONVENTIONNÉE D'INTÉRÊT
NATIONAL ART ET CRÉATION DANSE
17 AVENUE DE SARAGOSSE
64000 PAU