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Le poids des fourmis
Philippe Cyr
Théâtre / mercredi 29 & jeudi 30 avril 20h  / Le Foirail
durée 1h15 / TARIF B / en famille 12 ans +

À la fois satire politique hallucinée et radiographie de nos angoisses collectives, Le poids des fourmis jongle avec les notions de résistance citoyenne et d’abus de pouvoir. Aussi exubérante que caustique, la pièce invite le spectateur à réfléchir au poids de ses actes et, surtout, à sa capacité à agir.

Fruit d’une commande de la Compagnie québécoise Théâtre Bluff à l’auteur David Paquet, Le poids des fourmis pose la question de l’engagement et de la résistance. Face à une actualité saturée de corruption, d’abus de pouvoir, d’éco-anxiété, d’urgence environnementale et de manque de mobilisation citoyenne, l’auteur opte pour une satire enjouée et sans concession. Le poids des fourmis met en scène des personnages grotesques et fragiles, à la fois bouffons blessés et héros déjantés : Jeanne, adolescente rebelle qui vandalise les pubs, Olivier, lycéen naïf et inadapté, et la cohorte d’adultes irresponsables et outranciers qui les entoure. Les comédiens québécois déploient une verve, une violence, un humour ravageur. Ce faisant, ils nous alertent sur l’état du monde et nous incitent à la solidarité et à la fraternité pour dépasser nos tragédies présentes et à venir. Cette fable absurde et incongrue avance sur un fil émotionnel tendu entre tragédie climatique et comédie sociale. Une bulle théâtrale joyeuse et corrosive à ne manquer sous aucun prétexte !

Auteur David Paquet. Mise en scène Philippe Cyr. Avec Nathalie Claude, Gaétan Nadeau, Elisabeth Smith et Gabriel Szabo. Assistance à la mise en scène Vanessa Beaupré.Scénographie Odile Gamache. Eclairage Cédric Delorme-Bouchard. Environnement sonore Christophe Lamarche-Ledoux. Costume Etienne René-Contant. Direction de production Emanuelle Kirouac-Sanche. Directrice technique de création Mélissa Perron. Direction technique de tournée et régie Antoine Breton, Michel St-Amand, Rébecca Brouillard, Ariane Brière et Frédérick Bélanger. Codirection artistique Mario Borges, Joachim Tanguay. Chargée de diffusion Séverine André-Liebault (Séverine Diffusion). Coordinatrice générale Marie-Solenne Lafon. Crédit photo Yanick Macdonald.
Production
Production Théâtre Bluff. Avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts du Canada et de la Ville de Laval.

À la fois satire politique hallucinée et radiographie de nos angoisses collectives, Le poids des fourmis jongle avec les notions de résistance citoyenne et d’abus de pouvoir. Aussi exubérante que caustique, la pièce invite le spectateur à réfléchir au poids de ses actes et, surtout, à sa capacité à agir.

Fruit d’une commande de la Compagnie québécoise Théâtre Bluff à l’auteur David Paquet, Le poids des fourmis pose la question de l’engagement et de la résistance. Face à une actualité saturée de corruption, d’abus de pouvoir, d’éco-anxiété, d’urgence environnementale et de manque de mobilisation citoyenne, l’auteur opte pour une satire enjouée et sans concession. Le poids des fourmis met en scène des personnages grotesques et fragiles, à la fois bouffons blessés et héros déjantés : Jeanne, adolescente rebelle qui vandalise les pubs, Olivier, lycéen naïf et inadapté, et la cohorte d’adultes irresponsables et outranciers qui les entoure. Les comédiens québécois déploient une verve, une violence, un humour ravageur. Ce faisant, ils nous alertent sur l’état du monde et nous incitent à la solidarité et à la fraternité pour dépasser nos tragédies présentes et à venir. Cette fable absurde et incongrue avance sur un fil émotionnel tendu entre tragédie climatique et comédie sociale. Une bulle théâtrale joyeuse et corrosive à ne manquer sous aucun prétexte !

DISTRIBUTION

Auteur David Paquet. Mise en scène Philippe Cyr. Avec Nathalie Claude, Gaétan Nadeau, Elisabeth Smith et Gabriel Szabo. Assistance à la mise en scène Vanessa Beaupré.Scénographie Odile Gamache. Eclairage Cédric Delorme-Bouchard. Environnement sonore Christophe Lamarche-Ledoux. Costume Etienne René-Contant. Direction de production Emanuelle Kirouac-Sanche. Directrice technique de création Mélissa Perron. Direction technique de tournée et régie Antoine Breton, Michel St-Amand, Rébecca Brouillard, Ariane Brière et Frédérick Bélanger. Codirection artistique Mario Borges, Joachim Tanguay. Chargée de diffusion Séverine André-Liebault (Séverine Diffusion). Coordinatrice générale Marie-Solenne Lafon. Crédit photo Yanick Macdonald.
   

Philippe Cyr
Philippe Cyr est diplômé de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM. Il a fait ses débuts au théâtre Prospero où il signe ses premières mises en scène : Les Escaliers du Sacré- Cœur ; Et si je n’étais pas passée par là ? ; Norway.Today. Suite à ces expériences, il complète une maîtrise en théâtre, toujours à l’UQAM, où il travaille sur une adaptation de Mère Courage et ses enfants de Brecht. Par la suite, il est invité à mettre en scène Chloé Sainte-Marie, le iShow, J’aime Hydro, Prouesses et épouvantables digestions du redouté Pantagruel. De plus, il collabore à la vie académique de l’UQAM et de l’École nationale de théâtre du Canada. En 2012, il crée sa compagnie, L’Homme allumette. Il présente au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui une adaptation du texte poétique de Jean-Paul Daoust Les Cendres bleues, puis Selfie de Sarah Berthiaume. Récemment, en plus de la reprise de Le brasier, la compagnie présente son dernier projet : Ce qu’on attend de moi,une collaboration avec Gilles Poulin-Denis et la compagnie 2PAR4 de Vancouver. Plusieurs de ces spectacles ont été applaudis et récompensés au Québec, au Canada et en France.

« Si vous avez aimé la comédie dramatique américaine Don’t Look Up, déni cosmique (2021), vous adorerez la satire politique et écologique québécoise Le Poids des fourmis. Les fourmis, c’est nous. Face à un monde dans un état désespérant, deux attitudes possibles : l’indifférence ou la résistance. Aussi exubérante dans sa mise en scène, bourré de trouvailles, que caustique dans son propos, grâce au texte ultramoderne de David Paquet, cette pièce jubilatoire revisite les codes du teen movie en racontant la confrontation entre des jeunes (l’une révoltée, l’autre écoanxieux) et des adultes (mère, proviseur, psychothérapeute, femme politique, libraire) souvent désespérants face aux enjeux de la planète. C’est rythmé, formidablement interprété et d’actualité, sans être donneur de leçon. La force de ce spectacle est, notamment, de s’adresser à toutes les générations. » Le Monde, Sandrine Blanchard, 16/07/24

« En révolte contre le système injuste et en proie à de profondes angoisses, Jeanne et Olivier s’emparent d’une élection au conseil lycéen qu’on leur impose pour porter haut et fort leurs valeurs pour un monde meilleur. Face au cynisme ambiant, à l’inaction des adultes, sont-ils prêts à tout brûler ? Et quel poids peuvent-ils avoir ? En provenance du Québec, voici une petite pépite percutante, un uppercut d’humour qu’on se prend avec un malin plaisir. Satire politique acide et féroce, hilarante, elle permet de rire du pire. Et de s’interroger, aussi, ratissant large dans les problèmes du monde moderne. Éco-anxiété, omniprésence des écrans, manipulation de la publicité, confort de chacun au détriment de tous, les pouvoirs et ses abus... Le cabas est plein qu’on nous sert dans une farce forte et une scénographie impactante, une île avec palmier en toc posée au milieu d’une piscine à balles noires... Une île que l’indignation de la jeunesse prend d’assaut, démontrant qu’elle n’est pas si impuissante. Exubérant, généreux et jovial, le jeu est franc et le propos direct. Paradoxalement, on ressort sonné, ému et réjoui. »
Le Parisien, Sylvain Merle, 11/07/24

« Aux côtés de la critique sociale et de l’humour acide, survient, parmi les personnages, un système de contagion par l’empathie et la solidarité : comprendre l’autre, c’est lui tendre une invitation. C’est cet effet domino de gens qui s’aident à rester debout (ou à se relever) qui est au centre de la pièce. C’est un rappel qu’au-delà du poids que la société nous met sur le dos, il y a celui que la vie met sous les pieds. Et ce qu’on choisit d’en faire. [...] Est-ce qu’une seule personne peut considérablement changer le monde ? Si l’on pense à Rosa Parks, Martin Luther King Jr., Emma Gonzalez ou Greta Thunberg, l’on se doit de répondre que oui. Ce désir d’avoir un impact sur la société est au cœur du Poids des fourmis. [...] Est-ce possible de transformer un système en suivant les règles de ce dernier ou la solution passe-t-elle par la désobéissance ? Le poids des fourmis oscille, avec humour et férocité, entre ses points de tension sociétale : le désir du changement et la difficulté à l’obtenir. [...] Au cœur du Poids des fourmis, il y a une mécanique à la fois simple et fondamentale : des individus qui s’influencent par le biais de leurs actions et paroles. [...] Cette chaîne d’action-réaction rappelle que malgré l’implacable individualisme et la soif du gain personnel, nous demeurons unis et capables d’influence. La société, c’est aussi la personne à mes côtés. Le poids des fourmis est un appel à la solidarité. L’entraide, c’est contagieux et ça mobilise. Réunir les petits, c’est devenir des poids lourds. »
« Tout sera exagéré à outrance. Façon idéale, il me semble, de porter un jugement critique sans marteler le spectateur d’un propos dont il connaît déjà la gravité. Rire et réfléchir ne sont pas incompatibles. Au contraire : l’humour permet un relâchement qui rend digeste ce qui, autrement, serait difficile à avaler. Oui, Le poids des fourmis est une radiographie de nos angoisses collectives, un inventaire des menaces qui nous guettent. Mais, surtout, la pièce se veut une trêve vivifiante, spécialement pour une jeunesse qui se trouve confrontée à des problèmes dont elle n’est nullement à l’origine. L’idée n’est pas de fermer les yeux devant un horizon incertain. Au contraire : c’est une invitation à regarder, toutes et tous, en même temps, dans la même direction. Le poids des fourmis, c’est un rappel qu’ensemble, non seulement tout est moins lourd à porter, mais plus facile à déplacer. À transformer. »
David Paquet

« Nous vivons dans une ère de grande conscience. Nous sommes bien au fait de tous les problèmes du monde, mais face à l’inadmissible il est parfois difficile d’avoir une emprise sur les choses. Parfois difficile de poser des gestes et de croire que nos actions ont un réel impact. C’est peut-être de là que naît notre anxiété, face à tous les défis que l’humanité doit relever, face à l’inertie collective. Qu’est-ce que le théâtre peut bien apporter comme solution ? Il semble faire partie du problème avec ses décors, ses nombreux déplacements et ses propos parfois vertueux. Pourtant, j’ai l’intime conviction qu’il faut que les points de vue s’entrechoquent. Il faut que ce rassemblement d’humains dans un même lieu provoque la discussion, une discussion nourrie par le sensible, par la rencontre des corps entre eux, par des esthétiques étonnantes, par des mots inconfortables, des réalités distortionnées. Nous devrions sortir d’un théâtre et avoir l’occasion de regarder les enjeux sous un nouvel angle, avec les yeux des autres et ainsi comprendre la substance de ceux qui nous apparaissent trop souvent incompréhensibles. C’est ce que nous voulons en déformant l’école de Jeanne et Olivier dans tous les sens. Cette école qui n’a rien de réel, une école prétexte pour parler des rapports de forces, de nos responsabilités, de nos efforts, mais surtout de nos paresses. Si cette école existait, elle serait fermée par décret ministériel, mais imaginer le pire des mondes nous aide à le prévenir. C’est une manière de contempler l’intolérable et de trouver la force d’y mettre un point final. Je veux croire qu’ensemble, nous avons la balance du pouvoir. »
Philippe Cyr

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