Une escouade de danseurs investit la place Récaborde pour des impromptus aux saveurs de danse urbaine. Séquences électrisantes, transes cardio ou douces rêveries, la compagnie Rêvolution renverse les attendus pour nous embarquer totalement !
Le GIC, Groupe d’Intervention Artistique d’Anthony Egéa, se réapproprie les codes de la rue et ouvre cette saison aussi dans la ville avec l’envie de bousculer l’espace public et ses passants. Cette commande passée aux danseurs du ballet urbain Rêvolution confirme l’esprit subversif de son chorégraphe. Ici, l’espace devient tout à la fois personnage et scénographie. C’est lui qui dicte ses mouvements au groupe. Les danseurs épousent leur environnement pour l’amplifier, puisant dans les racines et l’énergie du hip-hop. Vêtus de longues capes noires ou fondus incognitos dans le public, ils forment une masse organique dont chacun s’extrait par moment dans un élan fluide ou une salve convulsive. D’une forme de légèreté vaporeuse au crescendo enflammé d’un électro débridé, les danseurs passent d’un registre à l’autre avec une agilité qui nous galvanise. Cette flânerie rythmée par la vibration des corps nous emporte dans une douce tornade. À découvrir à tout âge !
Production Compagnie Rêvolution / La compagnie Rêvolution est conventionnée par la DRAC Nouvelle-Aquitaine et la Ville de Bordeaux, et soutenue par le Conseil Régional de Nouvelle- Aquitaine et le Département de la Gironde.
Une escouade de danseurs investit la place Récaborde pour des impromptus aux saveurs de danse urbaine. Séquences électrisantes, transes cardio ou douces rêveries, la compagnie Rêvolution renverse les attendus pour nous embarquer totalement !
Le GIC, Groupe d’Intervention Artistique d’Anthony Egéa, se réapproprie les codes de la rue et ouvre cette saison aussi dans la ville avec l’envie de bousculer l’espace public et ses passants. Cette commande passée aux danseurs du ballet urbain Rêvolution confirme l’esprit subversif de son chorégraphe. Ici, l’espace devient tout à la fois personnage et scénographie. C’est lui qui dicte ses mouvements au groupe. Les danseurs épousent leur environnement pour l’amplifier, puisant dans les racines et l’énergie du hip-hop. Vêtus de longues capes noires ou fondus incognitos dans le public, ils forment une masse organique dont chacun s’extrait par moment dans un élan fluide ou une salve convulsive. D’une forme de légèreté vaporeuse au crescendo enflammé d’un électro débridé, les danseurs passent d’un registre à l’autre avec une agilité qui nous galvanise. Cette flânerie rythmée par la vibration des corps nous emporte dans une douce tornade. À découvrir à tout âge !
Direction artistique et chorégraphie Anthony Egéa / Danse Lalantina Lefrançois, Juliette Bachelet, Nino Rouvreau, Hamza Biyaye, Manuel Guillaud / Crédit photo JP Marcon
Anthony Egéa
En 1984, Anthony Égéa découvre la danse hip-hop. Sensibilisé à de nombreuses techniques, il parfait sa formation à l’École Supérieure Rosella Hightower de Cannes grâce à une bourse chorégraphique du Ministère de la Culture en 1996. Une année plus tard, il est lauréat de la bourse Lavoisier du Ministère des Affaires Étrangères qui lui permettra de suivre une formation au Dance Theater d’Alvin Ailey à New York.
En 2001, avec la création de Tryptique, et en 2003, avec la création d’Amazones, Anthony Égéa concourt à ouvrir la danse hip-hop vers de nouvelles voies. Doué d’un esprit subversif, il crée Soli en 2005 et Urban Ballet en 2008, créations qui assoiront l’identité de la Compagnie Rêvolution. Suivra Clash, révélant une esthétique plus contemporaine, en 2009. En 2010, il écrit la pièce Tétris pour le Ballet de l’Opéra National de Bordeaux et en 2011 le spectacle Middle pour le Beijing Dance Theater. Puis un traveling sur une Afrique contemporaine avec Rage en 2012.
En 2013, il s’adresse aux plus jeunes en proposant une lecture revisitée du Magicien d’Oz et, en 2014, il met sur scène les délices et les délires du clubbing avec Bliss. Avec KreuZ en 2016, il répond à la demande de l’Opéra de Limoges de remettre au goût du jour Les Forains d’Henri Sauguet. En 2020, il opère un retour à la matrice du hip-hop : la rue ! Il propose des formes tout terrain avec le GIC, Uppercut et One Man Pop.
Cie Rêvolution
C‘est en 1991 que sont posés les jalons de la Compagnie Rêvolution Dance, initialement imaginée sous la forme d’un collectif de jeunes artistes. En 2001, le collectif devient une compagnie sous la direction artistique d’Anthony Egéa. L’année qui suit, la compagnie ouvre les portes de la première formation professionnelle pour interprètes hip-hop en France : former des danseurs polyvalents, prêts à aborder le travail d’écriture d’Anthony Egéa.
En 2016, la compagnie s’installe dans son nouveau lieu, qui centralise désormais toute son activité : un espace de travail de l’équipe administrative, la formation professionnelle, un espace dédié à la création et à l’accompagnement de jeunes compagnies, ainsi qu’à des événements culturels et une école des danses dédiée à la pratique amateur.