Artiste surdoué de la nouvelle génération, chef de troupe à la personnalité puissante, Igor Mendjisky met en scène une adaptation de la Trilogie new-yorkaise de Paul Auster. Un polar métaphysique en trois parties dans un spectacle haletant en grand format.
Igor Mendjisky s’empare de ce thriller existentiel vibrant, publié en 1987, qui porte en lui tous les grands thèmes de la condition humaine. Impossible de définir cette œuvre fascinante sans évoquer la quête obsessionnelle d’identité qui la sous-tend, la place de New York dans l’intrigue des romans et surtout l’atmosphère très singulière, le trouble identitaire, le sentiment de solitude qui s’en dégagent. Le metteur en scène impose sur le plateau ce silence bruyant, rempli de vie et de rêves, qui naît d’un bouillonnement palpitant. Tout est affaire de sensations, un tourbillon identitaire grinçant comme un stand-up cauchemardesque, dans lequel actrices et acteurs interprètent plusieurs personnages. Avec un sens très juste de la mise en abyme, Igor Mendjisky confie la narration et le fil rouge de la trilogie à un animateur de radio juché dans un studio d’enregistrement au-dessus de la scène. Par ses changements de décors rapides, ses transformations lumineuses de l’espace et le recours à l’animation 2D, le metteur en scène fait de sa Trilogie new-yorkaise un pop-up vertigineux plein de suspense.
Création 2024 / Co-production Espaces Pluriels / En partenariat avec le Parvis scène nationale Tarbes Pyrénées
Production Moya Krysa / Production en cours / Direction de production En votre Compagnie / Olivier Talpaert / La Trilogie New-Yorkaise est éditée aux Éditions Babel / Actes Sud.
Artiste surdoué de la nouvelle génération, chef de troupe à la personnalité puissante, Igor Mendjisky met en scène une adaptation de la Trilogie new-yorkaise de Paul Auster. Un polar métaphysique en trois parties dans un spectacle haletant en grand format.
Igor Mendjisky s’empare de ce thriller existentiel vibrant, publié en 1987, qui porte en lui tous les grands thèmes de la condition humaine. Impossible de définir cette œuvre fascinante sans évoquer la quête obsessionnelle d’identité qui la sous-tend, la place de New York dans l’intrigue des romans et surtout l’atmosphère très singulière, le trouble identitaire, le sentiment de solitude qui s’en dégagent. Le metteur en scène impose sur le plateau ce silence bruyant, rempli de vie et de rêves, qui naît d’un bouillonnement palpitant. Tout est affaire de sensations, un tourbillon identitaire grinçant comme un stand-up cauchemardesque, dans lequel actrices et acteurs interprètent plusieurs personnages. Avec un sens très juste de la mise en abyme, Igor Mendjisky confie la narration et le fil rouge de la trilogie à un animateur de radio juché dans un studio d’enregistrement au-dessus de la scène. Par ses changements de décors rapides, ses transformations lumineuses de l’espace et le recours à l’animation 2D, le metteur en scène fait de sa Trilogie new-yorkaise un pop-up vertigineux plein de suspense.
Librement adapté de la Trilogie new-yorkaise de Paul Auster / Adaptation et mise en scène Igor Mendjisky / Avec Gabriel Dufay, Pascal Greggory, Rafaela Jirkovsky, Felicien Juttner, Ophélia Kolb, Igor Mendjisky, Thibault Perrenoud, Lahcen Razzougui / Dramaturgie Charlotte Farcet / Création vidéo Yannick Donet / Création animation 2D Cléo Sarrazin / Scénographie Anne-Sophie Grac et Igor Mendjisky / Musique Raphaël Charpentier / Lumières Stéphane Deschamps / Costumes Emmanuelle Thomas / Construction décors Jean-Luc Malavasi / Assistant à la mise en scène Arthur Guillot
Igor Mendjisky
Formé au Conservatoire National d’art dramatique. Depuis 2004, il met en scène entre autres : Masques et Nez, création masquée improvisée, Rêves de Wajdi Mouawad (2009) et Hamlet de Shakespeare (2008), Le plus heureux des trois d’Eugene Labiche (2007). Il met également en scène plusieurs créations collectives : J’ai couru comme dans un rêve (2011), Notre crane comme accessoire. En 2017, il met en scène avec les élèves de La classe Libre des cours Florent une création C’est un peu comme les montagnes russes. Toujours en 2017, il met en scène avec les élèves sortant de l’ESAD L’étrange histoire de l’enfant nommé K., adaptation libre du Château de Kafka. En 2018, il adapte et met en scène Le Maitre et Marguerite. En 2020, il écrit et met en scène Les couleurs de l’air. Le texte de la pièce, lauréat de la bourse Artcena, est publié chez Actes Sud papiers.
En 2022, il écrit et met en scène Gretel, Hansel et les autres au Festival d’Avignon. Il travaille au théâtre en tant que comédien dans ses propres mises en scène, puis sous la direction de Jean-Yves Ruf dans Mesure pour Mesure de William Shakespeare, René Loyon dans Soudain l’été dernier de Tenessee Williams et Antigone de Sophocle, Stéphane Douret dans Le Dragon de Schwartz. Au Conservatoire National, il travaille sous la direction de Wajdi Mouawad dans Littoral, de Mario Gonzalez dans Molière en masque, de Gildas Milin dans Ghost, de Tilly dans Spaghettis bolognaises. Il travaille également au centre de Création Makeïeff / Deschamps sous la direction de Louise Deschamps dans Le privilège des chemins de Pessoa, et à l’Agitakt avec Emmanuel de Sablet dans L’Échange de Claudel. En 2013, Igor Mendjisky est invité sous les conseils de Wajdi Mouawad par Hortense Archambault et Vincent Baudriller à participer aux Voyages de Kadmos dans le cadre du Festival IN d’Avignon . En 2009, Il est lauréat du prix compagnie ADAMI et du prix de la mise en scène au festival d’Anjou pour Hamlet. De 2014 à 2017, Igor Mendjisky est nommé artiste associé au théâtre du Nord, Centre Dramatique National de Lille, sous la direction de Christophe Rauck.
Depuis de la saison 2019-2020, il est artiste associé au théâtre Firmin Gémier La Piscine sous la direction de Marc Jeancourt.
Depuis 2011, Igor Mendjisky dirige des stages à la MPAA, à la Sorbonne, à la Classe Libre de Florent, à L’ESAD, à l’ESCA, à l’école nationale du Nord, au Théâtre national Louis Aragon à Tremblay, au Lycée de Luzarches, et dans divers Lycées du 93 avec le TGP Centre Dramatique national de Saint Denis et la scène nationale de Tremblay.
Au cinéma et à la télévision, il est dirigé entre autres par Lola Doillon et Cédric Klapich dans 10 pour cent, Edouard Niermans dans Le 7ème Juré, Félix Olivier dans Vivre libre ou mourir, Gilles Behat dans Requiem pour un assassin, Sébastien Grall dans Clara, une passion française, Emilie Deleuze dans Jardinage Humain... En 2011, il coréalise avec Vincent Giovanni le pilote d’un format court Il fallait vous les présenter. En 2012 et 2017, il réalise et écrit deux courts métrage Mon papy et La lune veille sur eux, tous deux produits par Topshot production. En 2018 il écrit et coréalise avec Vincent Giovanni un long métrage indépendant La trajectoire du homard, prix du public au Champs Elysées Film Festival. Il développe actuellement un long métrage Le bruit de la mer avec La belle affaire Production et une série en huit épisodes Cité 19 avec le groupe Makever.
En 2013, J’ai couru comme dans un rêve, pièce qu’il a mis en scène et mis en page est éditée aux éditions Archimbaud Editeur et Riveneuves éditions, préface de Wajdi Mouawad. En 2016, IDEM et Notre Crane comme accessoire, dont il dirige l’écriture sont édités chez Acte Sud Papiers.
A la radio, il enregistre régulièrement des fictions avec Marguerite Gateau et Cedric Aussir : Kafka sur le rivage, Bouli Miro, Vaterland, Le Château, Agrippine, Maxime dans sa tête, Le chat du rabbin…
Note d’intention
De quoi parle cette trilogie ? Pour dire vrai je ne sais pas, et donner une réponse précise et détaillée réduirait à mon sens la profondeur de ce « monument ». Peut-être que cela parle d’identité, d’écriture, de création, de solitude, de quête de soi à travers la quête des autres. Cela parle d’amour, d’amitié, du deuil et de ses conséquences, de l’enfance et de ses troubles. C’est un polar, un thriller, une fresque métaphysique, drôle, vibrante et bouleversante. C’est peut-être tout simplement l’histoire d’une ville et de son bouillonnement. Je crois que comme chaque grand roman, cette trilogie porte en elle tous les grands thèmes de la condition humaine. Je ne sais pas. Après mure réflexion, il me semble étrange de rédiger une note d’intention conforme à ce que l’on pourrait attendre. Je crois que ce dossier doit ressembler à un cahier ; un cahier rouge comme celui qui circule dans cette trilogie, un cahier qui retrace de manière réduite ma correspondance avec Paul Auster via Claire David chez Actes Sud papiers. Ce cahier est accompagné d’une trentaine de pages de ce que je pourrais appeler un brouillon de rêves de ce que sera cette adaptation ; Paul Auster les a également lus au mois de septembre 2022.