Entre pointes classiques et danses urbaines, beatbox et technologies numériques, les chorégraphes de Sine Qua Non Art revisitent l’art de la fantasmagorie. Un clin d’œil électrisant à la figure de Petrouchka doublé d’un voyage magnétique dans la culture japonaise.
Cette création à l’adresse de la jeunesse, de Christophe Béranger et Jonathan Pranlas- Descours, suit les fils conducteurs de la pantomime et du surnaturel. Les artistes revisitent pour nous les grands fantômes du ballet classique et leurs correspondances d’aujourd’hui, notamment la danse électro inspirée du travail géométrique des bras du mime. Sur le plateau, ils organisent la rencontre entre le musicien Tioneb et deux danseurs issus du ballet et de la scène contemporaine pour faire dialoguer tradition et numérique, passé et anticipation. Ici les fantômes — « Yūrei » désigne au Japon les âmes errantes —, sont projetés dans le futur. La musique jouée en direct par le beatboxer déclenche la transformation des danseurs en créatures de lumières fantastiques. Leurs costumes scintillants les métamorphosent en curieux avatars au sein d’un paysage numérique polymorphe. Rêve, visions surnaturelles et créatures hybrides, le trio fulgurant de ce ballet mutant nous en met plein les yeux !
En partenariat avec l’Agora. Spectacle accueilli avec le soutien de l’OARA
Production SINE QUA NON ART / Coproduction Carré Amelot – La Rochelle, CCN Ballet de Lorraine, Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne, La Ferme du Buisson — Scène Nationale de Marne-La-Vallée, L’Odyssée – Scène conventionnée Périgueux, L’Arsenal – Cité Musicale - Metz, CCM Limoges – Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création Chorégraphique
Entre pointes classiques et danses urbaines, beatbox et technologies numériques, les chorégraphes de Sine Qua Non Art revisitent l’art de la fantasmagorie. Un clin d’œil électrisant à la figure de Petrouchka doublé d’un voyage magnétique dans la culture japonaise.
Cette création à l’adresse de la jeunesse, de Christophe Béranger et Jonathan Pranlas- Descours, suit les fils conducteurs de la pantomime et du surnaturel. Les artistes revisitent pour nous les grands fantômes du ballet classique et leurs correspondances d’aujourd’hui, notamment la danse électro inspirée du travail géométrique des bras du mime. Sur le plateau, ils organisent la rencontre entre le musicien Tioneb et deux danseurs issus du ballet et de la scène contemporaine pour faire dialoguer tradition et numérique, passé et anticipation. Ici les fantômes — « Yūrei » désigne au Japon les âmes errantes —, sont projetés dans le futur. La musique jouée en direct par le beatboxer déclenche la transformation des danseurs en créatures de lumières fantastiques. Leurs costumes scintillants les métamorphosent en curieux avatars au sein d’un paysage numérique polymorphe. Rêve, visions surnaturelles et créatures hybrides, le trio fulgurant de ce ballet mutant nous en met plein les yeux !
Conception et chorégraphie Christophe Béranger, Jonathan Pranlas- Descours / Danse Brice Rouchet, Sakiko Oishi / Musique et BeatBox Loop Tioneb / Création numérique vidéo Olivier Bauer / Technique Pierre Hébras / Crédit photo Lucie Gagneux
Sine Qua Non Art
Sine Qua Non Art développe une création changeante, insaisissable et affirmée. Fondée à la Rochelle en 2012 sous l’impulsion de Christophe Béranger et Jonathan Pranlas-Descours, la compagnie interdisciplinaire développe une écriture scénique hybride et collaborative. Arrimée au corps, elle s’appuie sur l’abstraction chorégraphique, la composition musicale et la porosité entre les arts de la scène et les arts visuels, elle puise la trame de ses œuvres dans les multiples facettes de l’existence humaine, de l’épreuve du temps, de l’espace et de la place de l’artiste dans ce monde mouvant. Elle révèle sur scène nos états physiques et psychiques, nos pulsions et nos principes, notre rapport au monde et à nous-mêmes. Sine qua non art réalise des créations atypiques qui ancrent l’imaginaire dans le présent.
Note d’intention
Terme japonais, pour désigner certaines personnes ayant laissé sur terre des chagrins, des colères, ou des regrets, qui ne peuvent quitter ce monde, et l’on dit de leurs âmes, les yurei « fantômes », qu’elles apparaissent aux personnes touchées par le sort. Une relecture contemporaine et urbaine des spectacles fantasmagoriques, ou l’art de faire parler les fantômes en public, de rendre visible l’invisible, pour explorer un nouveau versant du sillage de la pantomime et des cultures urbaines… Lorsque le tribal rencontre le numérique, des origines vers le futur, les corps sont ornés de parures lumineuses et paysages numériques pour un voyage rythmé au son du beatbox et de ses déformations endiablées. Librement inspiré de la « Fantasmagorie », étymologiquement « l’art de faire parler les fantômes en public » et de la technique qui se trouve être l’ancêtre de la projection numérique dans le spectacle vivant, cette nouvelle création suivra le fil conducteur onirique de la fantasmagorie, du YUREI Japonais et du mythe de Petrouschka pour une création musicale et chorégraphique originale rassemblant un trio d’artistes fulgurants.
Le travail sur le costume aura pour objet de détacher les danseurs du décor, comme source de lumière autonome ou réfléchissante et donc comme espace corporel numérique. Créer la présence d’un personnage de type « avatar », qui est une représentation symbolique projetée à l’intérieur de l’œuvre et mettre en scène une dramaturgie du costume créant une succession de personnages fantasmagoriques.
Sine Qua Non Art