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Voir, toucher, s’aimer fort
Renaud Dallet
Danse / jeudi 28 novembre 20h  / Théâtre Saragosse
45 min / TARIF C

Renaud Dallet partage avec nous l’expérience forte d’une rencontre dans ce duo à fleur de peau avec la danseuse Odile Azagury. Cette création explore de manière bouleversante le tâtonnement du geste qui nous lie à l’autre.

Formé au conservatoire de Paris puis au CNDC d’Angers, interprète pour Boris Charmatz et Daniel Linehan, Renaud Dallet poursuit en parallèle de son parcours artistique des études en philosophie et en histoire culturelle de la danse. Avec une attention particulière pour l’esthétique du corps abîmé, il tire de son expérience de l’enfermement et du milieu hospitalier psychiatrique la matière de cette création essentielle. Le dénuement du corps et sa précarité, la reconnaissance de gestes ignorés et surtout le souvenir d’un corps explosif et fragmenté définissent le point zéro d’une rencontre dans laquelle Renaud Dallet entraîne sa partenaire, la danseuse Odile Azagury. Avec elle, il se glisse dans le temps de l’après, celui de la promesse de l’accueil et des liens qui se tissent dans la lutte, la méfiance, la solidarité, l’adaptation… Baignés par les nappes sonores lyriques et acidulées du harpiste Ange Halliwell, les deux danseurs nous font le cadeau d’un moment d’une rare densité.

CRÉATION 2024 / CO-PRODUCTION ESPACES PLURIELS / Spectacle accueilli avec le soutien de l’oara

Concept et chorégraphie Renaud Dallet / Danse Renaud Dallet, Odile Azagury / Regard extérieur Myriam Gourfink / Composition musicale Ange Halliwell / Scénographie Darius Dolatyari Dolatdoust / Costumes Pierre Demones, Laurent Ben Henni / Régie son Hélène Martron Philippe / Création lumière et régie lumière Gabrielle Maire / Crédit photo Arthur Pequin
PRODUCTION

Production carnet zéro / Coproduction TAP - Théâtre Auditorium de Poitiers, La Manufacture CDCN Bordeaux – La Rochelle, Espaces Pluriels — scène conventionnée d’intérêt national Art et création - Danse, OARA Office artistique régional Nouvelle- Aquitaine, DRAC Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de l’Aide au projet / Soutien Fonds Régnier pour la Création et Ville de La Rochelle / Accueil en résidence villa Noailles — centre d’art d’intérêt national, KLAP Maison pour la danse, Mille Plateaux CCN La Rochelle, La Ménagerie de Verre, le TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers et La Manufacture CDCN Bordeaux – La Rochelle / Remerciements Myriam Gourfink, Odile Azagury, Edouard Mornaud, Christophe Potet et Alexandre Bourbonnais

Renaud Dallet partage avec nous l’expérience forte d’une rencontre dans ce duo à fleur de peau avec la danseuse Odile Azagury. Cette création explore de manière bouleversante le tâtonnement du geste qui nous lie à l’autre.

Formé au conservatoire de Paris puis au CNDC d’Angers, interprète pour Boris Charmatz et Daniel Linehan, Renaud Dallet poursuit en parallèle de son parcours artistique des études en philosophie et en histoire culturelle de la danse. Avec une attention particulière pour l’esthétique du corps abîmé, il tire de son expérience de l’enfermement et du milieu hospitalier psychiatrique la matière de cette création essentielle. Le dénuement du corps et sa précarité, la reconnaissance de gestes ignorés et surtout le souvenir d’un corps explosif et fragmenté définissent le point zéro d’une rencontre dans laquelle Renaud Dallet entraîne sa partenaire, la danseuse Odile Azagury. Avec elle, il se glisse dans le temps de l’après, celui de la promesse de l’accueil et des liens qui se tissent dans la lutte, la méfiance, la solidarité, l’adaptation… Baignés par les nappes sonores lyriques et acidulées du harpiste Ange Halliwell, les deux danseurs nous font le cadeau d’un moment d’une rare densité.

DISTRIBUTION

Concept et chorégraphie Renaud Dallet / Danse Renaud Dallet, Odile Azagury / Regard extérieur Myriam Gourfink / Composition musicale Ange Halliwell / Scénographie Darius Dolatyari Dolatdoust / Costumes Pierre Demones, Laurent Ben Henni / Régie son Hélène Martron Philippe / Création lumière et régie lumière Gabrielle Maire / Crédit photo Arthur Pequin

 
RENDEZ-VOUS
Concert
Ange Halliwell
vendredi 22 novembre 20h30
La Centrifugeuse, Maison de l’étudiant, UPPA / réservation conseillée

Accueilli au Théâtre Saragosse pour sa création Voir, toucher, s’aimer fort, le chorégraphe Renaud Dallet a confié la création musicale de sa pièce au harpiste Ange Halliwell. Nous vous proposons de découvrir en amont de la pièce l’univers sonore de ce musicien à la sensibilité vibrante. Depuis la campagne verdoyante du sud-ouest de la France, Ange Halliwell compose une musique combinant des arpèges hypnotiques, des couches sonores et des voix tantôt chantées, parlées ou criées. Ses créations sont intimement liées à la nature. Elles se nourrissent d’influences multiples : musique traditionnelle, lyrisme, hyper pop contemporaine… Ange Halliwell crée un univers musical et visuel, à la fois lumineux et mélancolique.

En partenariat avec accès)s( cultures électroniques et la Centrifugeuse, service culturel de l’Université de Pau Pays de l’Adour.

 

Renaud Dallet

Né en 1991, Renaud se forme très jeune à la danse, au conservatoire de La Rochelle. En 2016, il obtient le Diplôme d’Etudes Chorégraphiques au conservatoire de Paris en parallèle de la licence de philosophie à l’Université de Paris-Nanterre, avant d’intégrer l’Ecole supérieure du CNDC d’Angers. Durant ses études supérieures, il est marqué par le travail avec Noé Soulier, Jonathan Capdevielle et François Chaignaud. Il y interprète les pièces de Trisha Brown, Merce Cunningham, Yvonne Rainer et Isadora Duncan. Il est également stagiaire auprès de François Chaignaud pour la pièce Romance Inciertos, un autre Orlando, et auprès de Eric Minh Cuong Castaing pour la pièce Phoenix.

En 2018, Renaud Dallet poursuit ses études en master de recherche Arts et langages sous la direction d’Elizabeth Claire en Histoire culturelle de la danse, à L’EHESS (Ecole des Hautes études en sciences sociales). Sa recherche théorique se focalise sur l’écriture d’une esthétique du corps abîmé, d’après le contexte du génocide des Tutsi au Rwanda.

Il développe ensuite sa recherche vers un volet création au sein du groupe de recherche chorégraphique de Charleroi danse, master chorégraphique en partenariat avec l’Ecole Nationale des Arts Visuels de La Cambre, Bruxelles. En janvier 2020, il est danseur-interprète dans le projet Happening la Tempête de Boris Charmatz pour la fermeture du Grand Palais, présenté en janvier 2021 au Festival d’Automne. Depuis mars 2021, il est danseur, performeur dans les projets chorégraphiques de Daniel Linehan : Listen Here These Woods et This Cavern.

Renaud Dallet crée la compagnie Carnet zéro en 2019. Son solo de fin d’études Tentative de réponse à une commande au CNDC d’Angers (2018) interroge la notion d’« artiste émergent » et son intégration dans le schéma institutionnel de la danse, vue sous le regard d’un jeune artiste au début de son expérience professionnelle. Le solo est programmé par le CNDC au musée des Beaux-Arts d’Angers puis au Théâtre national de Chaillot.

De septembre 2018 à juin 2019, Renaud est artiste en résidence à Point Ephémère. En octobre 2021, la villa Noailles lui commande six performances pour le 36e Festival international de mode, d’accessoires de mode et de photographies.

Note d’intention

Le projet est une forme d’essai chorégraphique d’après une expérience de la rencontre. Durant 3 mois j’ai côtoyé une personne au sein d’un hôpital psychiatrique où nous étions tous les deux hospitalisés. Dans Voir, toucher, s’aimer fort c’est l’idée de partager une forme de rencontre possible, inattendue, qui vient bouleverser un chemin, une direction, et une pensée même sur l’approche vers l’autre. Le sens du projet est de démontrer qu’il existe une diversité de formes de rencontre et que tout est possible pour tisser un lien, avoir une interaction sensible à l’autre. Je souhaite mener une réflexion sur différents lieux pour « rencontrer » : notamment en milieu carcéral, en université ou en psychiatrie, en proposant des ateliers d’expérimentation sur les verbes d’action toucher et voir. En annexe à ce projet de création, une résidence au 3 bis f est prévue dans le cadre de cette expérimentation avec les soignées et les soignantes. Ce temps de résidence fera l’objet d’une série de vidéos documentaires qui pourraient être exposées en première partie de la pièce Voir, toucher, s’aimer fort.

Renaud Dallet

ESPACES PLURIELS
SCÈNE CONVENTIONNÉE
D'INTÉRÊT NATIONAL
ART ET CRÉATION DANSE